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«La dette est énorme !» : près de Toulouse, ces consommateurs qui anticipent de potentielles nouvelles hausses d'impôt

Charles Luylier - Mis à jour le . 1 min

Face à l'incertitude économique, politique et fiscale... Les indicateurs économiques sont dans le rouge. Alors que les entreprises recrutent de moins en moins, du côté des consommateurs, l'heure à la restriction. Près de Toulouse, ils sont nombreux à réduire leur train de vie pour faire face à de potentielles hausses d'impôts, malgré des revenus parfois confortables.

La consommation des Français ne cesse de baisser. Depuis 2014, les consommateurs réduisent chaque année un peu plus leurs achats, notamment à cause de la hausse du coût de la vie, mais aussi de l'incertitude politique, économique et fiscale. Des choix qui plombent la croissance de l'Hexagone

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Dans ce centre commercial près de Toulouse, le chariot d'Éric est moins rempli qu'avant. "Je suis obligé de me restreindre malgré que je gagne 3.000 euros par mois. La viande, on n'en prend plus comme avant, le poisson non plus parce que plus on gagne, plus on nous taxe", regrette-t-il. 

Des Français qui limitent leurs déplacements

Au total, Éric paye 2.500 euros d'impôt sur le revenu par an. Et le Toulousain l'assure : il est tétanisé à l'idée de voir la note gonfler. "La dette est énorme ! 3.000 milliards d'euros... S'il y a des augmentations d'impôts, il faut qu'on puisse y répondre", poursuit-il. 

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Même frilosité dans les rayons et surtout à la pompe pour Bernard, 73 ans. "Je déclare annuellement 33.000 euros de retraite. Et pourtant, aujourd'hui, par exemple, ma fille, je vais la voir moins souvent, car je limite mes déplacements", souligne-t-il, car le retraité redoute un matraquage fiscal sur l'immobilier. 

La crainte d'une nouvelle hausse d'impôts 

"Aujourd'hui, les impôts ont un impact. Bon, on a une taxe financière bien sûr, à 1.800 euros quand même, et une taxe d'habitation qui va peut-être revenir... Donc, je ne sais pas de quoi sera fait demain", s'inquiète-t-il. 

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Des consommateurs qui naviguent à vue, tout comme les entreprises qui limitent recrutements et investissements : un cocktail qui n'augure rien de bon pour l'économie française dans les prochains mois.