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Jean-Baptiste Marty avec Gauthier Delomez / Crédits photo : Stephane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
À quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024, plus d'une centaine de drones ont été saisis par la justice et remis à la préfecture de police. Un cadeau de Noël pour les forces de l'ordre, qui vont être formées à l'usage de ces engins pour sécuriser la cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine.

C'est un cadeau de Noël du ministère de la Justice à celui de l'Intérieur. Près de 140 drones ont été saisis et redistribués à la préfecture de police de Paris, dans le cadre de la sécurisation des prochains Jeux olympiques de 2024 et notamment de la cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine. Un double bénéfice pour Eric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, à l'origine de cette initiative : frapper les délinquants au portefeuille au profit des forces de l'ordre. C'est "une justice qui a du sens", a enchéri le ministre.

Des formations à l'usage des drones

Concrètement, l'ensemble de ces engins volants va directement aller dans les bureaux de la DOPC (Direction de l'ordre public et de la circulation), qui gère les policiers sur le terrain. L'objectif principal de cette opération est donc de renforcer la sécurité des JO dans un peu plus de sept mois, et pour cela, des dizaines de fonctionnaires vont être formés durant les prochaines semaines à l'usage de ces drones. Une aide précieuse pour surveiller les foules depuis le ciel, puisque pas moins de 16 millions de visiteurs sont attendus pendant l'événement sportif planétaire.

L'un des axes les plus difficiles à sécuriser est bel et bien cette cérémonie d'ouverture. Emmanuel Macron avait confirmé le 20 décembre dernier que celle-ci se déroulerait comme prévu sur la Seine, en assurant néanmoins que des plans B et C existaient en cas de menace potentielle, ce qui obligerait les organisateurs à revoir leur copie. À cette heure, les organisateurs eux-mêmes ainsi que la ministre des Sports se sont toujours refusés à évoquer une solution de repli.

"Il faut prévoir un plan B", affirme Frédéric Péchenard

Invité d'Europe 1 jeudi matin, l'ancien directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard a souligné selon lui la nécessité de "prévoir un plan B" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux. "Le président a raison parce qu'on ne sait pas ce qui peut se passer (...) Normalement, ça devrait bien se passer, mais si les choses devaient dégénérer, il faudra penser à autre chose", a insisté l'élu Républicain au Conseil de Paris dans Europe 1 Matin, évoquant notamment la possibilité d'une cérémonie au Stade de France.