sophie pétronin, libération, otage 1:26
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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Sophie Pétronin, la dernière otage française dans le monde, a été libérée au Mali jeudi soir. Arrivée à l’aéroport de Bamako, ses premiers mots ont été pour son fils qui a livré un combat acharné pour la retrouver. Et pour assurer de sa détermination tout au long de sa détention. 

Sophie Pétronin a atterri à Bamako dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir été libéré quelques heures plus tôt, elle qui a été retenue en otage pendant près de quatre ans au Mali. Sur le tarmac, son fils s’est précipité dans ses bras en larmes. Comme le montrent les images prises à l'aéroport, leurs retrouvailles étaient émouvantes et attendues.

"Au fond de moi, j’ai toujours été sûre et certaine que je retournerais (chez moi), que je ne mourrais pas", a déclaré Sophie Pétronin au micro de France 24. "Je me suis dit 'surtout n’accorde pas d’importance à la mort parce que tu ne sais pas où, quand et comment elle arrivera. Tiens bon, accroche-toi'... C’est ce que j’ai fait."

La lutte acharnée de son fils

Depuis quatre ans, Sébastien Chadaud-Pétronin menait une lutte acharnée pour faire libérer sa mère, perdant parfois espoir. Peu après son arrivée, Sophie Pétronin s’est entretenue avec nos confrères de France 24. Ses premiers mots étaient adressés à son fils : "Mon fils, pardonne-moi, je t’ai donné beaucoup de peine, du travail, pour m’aider à sortir de là où j’étais." Pour sa libération, la désormais ex-otage a tenu à saluer "du fond du cœur" le travail des autorités maliennes : "C'était du haut niveau."

Sophie Pétronin a aussi fait part de sa volonté de retourner à Gao, dans le nord du Mali, pour s’assurer du bon fonctionnement de l’organisation d’aide aux enfants qu’elle dirigeait. Son fils a tout de suite émis des réserves : "Attends-toi à ce que je cadre certaines choses, tu n’iras pas où tu veux."