C'est ce samedi que se sont tenus les obsèques du fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, à la La Trinité-sur-Mer. La cérémonie a débuté avec l'arrivée du cercueil en l'église Saint-Joseph aux alentours de 14h20, suivie quelques minutes plus tard par une partie de la famille proche à pied. 

Une centaine de gendarmes et une trentaine d'agents de sécurité autour de l'événement

Marine Le Pen est apparue, le visage fermé, au bras de sa sœur Marie-Caroline. Un cortège uniquement accompagné du son des cloches de l'église. Les quelque 200 personnes présentes derrière les barrières destinées au public ont suivi des yeux la procession dans le plus grand silence. 

C'est au bout de deux heures de cérémonie, dans une église strictement interdite à la presse et au public, que le cercueil de Jean-Marie Le Pen est sorti de l'édifice au son des cornemuses, comme le veut la tradition bretonne. Le corbillard, précédé d'une procession religieuse et suivi à pied par la famille au complet, et quelque 300 personnes, a pris la direction du cimetière. 

C'est encadré par une haie d'honneur, formée par d'anciens combattants de la Légion étrangère, que le fondateur du Front national a rejoint son ultime demeure, le caveau familial des Le Pen, où sont enterrés ses parents et grands-parents. 

Les autorités craignaient des débordements ce samedi : une centaine de gendarmes et une trentaine d'agents de sécurité du service d'ordre du Rassemblement national. L'ensemble du cortège de badauds était constitué de sympathisants et de soutiens de la famille Le Pen.

Mais il y a tout de même eu une tentative de trouble à l'ordre public. Deux militantes d'extrême-gauche ont tenté de s'approcher du cortège au moment où celui-ci rejoignait le cimetière en criant des slogans antifascistes. Elles ont été immédiatement éloignées par les forces de l'ordre, présentes sur place.