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«J'ai été insultée de facho et de raciste» : la détresse de la propriétaire du bistrot à la Gaîté Lyrique, occupée par des migrants

Amélia Porret - Mis à jour le . 1 min

Europe 1 soir week-end

Pascale de La Tour du Pin

Au micro d'Europe 1, la gérante du bistrot de la Gaîté Lyrique décrit avec beaucoup d'émotion le calvaire vécu au quotidien, alors qu'elle ne peut plus travailler depuis l'occupation des locaux par des centaines de migrants il y a trois mois.

Le 10 décembre 2024, des centaines de migrants, en grande partie des mineurs isolés, ont investi avec le collectif des Jeunes du parc de Belleville les locaux de la salle de spectacle située dans le 3e arrondissement de Paris. Ils revendiquent "un toit sur la tête et la reconnaissance de leur minorité". Une situation explosive, empêchant le bon fonctionnement du théâtre, qui a été contraint d'annuler ou de reporter ses manifestations, et pénalisant aussi les commerçants.

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Pour Elia, la gérante du bistrot de la Gaîté Lyrique depuis 2017, c'est un véritable cauchemar, elle qui ne peut plus travailler depuis l'occupation. Elle décrit une situation insoutenable au micro d'Europe 1.    

"Ce bistrot c'est mon bébé"

"La situation a très vite dégénéré à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur de la Gaîté", relate-t-elle. Ils étaient au début 150, "aujourd'hui ils sont 446". En plus de l'occupation des lieux, la restauratrice déplore la présence de la drogue. "La rue est infestée de stupéfiants". 

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Demandant à ce que les squatteurs, faisant fuir sa clientèle, ne viennent plus errer devant son commerce, elle affirme avoir été "insulté de facho et de raciste". "Je demande juste à ce qu'ils ne soient pas là", s'indigne Elia, qui raconte sa détresse financière. "Ce bistrot c'est mon bébé", sanglote-t-elle. Livrée à elle-même, elle raconte l'horreur vécu au quotidien, jusqu'à recevoir des menaces de mort et de viols. 

Rachida Dati interpelle Anne Hidalgo

"Il faut qu'Anne Hidalgo donne immédiatement l'autorisation d'évacuer la Gaîté Lyrique", a réagi Rachida Dati sur X, dénonçant une inaction de la mairie de Paris.

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Le 13 février dernier, le tribunal administratif de Paris avait ordonné par référé l'évacuation des occupants d'ici un mois Dans un message publié sur X. "Elle ne sera possible, de surcroît, que si la ville sollicite auprès du préfet de police le concours de la force publique", avait indiqué Bruno Retailleau.