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Insultes envers l'arbitre, communautarisme... le préfet de l’Hérault retire l’agrément d’un club de foot amateur

Charles Luylier . 1 min

Le club de football amateur de Montagnac (Hérault) vient de perdre son agrément après des bagarres à répétition et des comportements communautaristes. C’est le troisième retrait d’agrément dans le département.

Le rapport commandé par le gouvernement, intitulé "Les Frères musulmans et islamisme politique en France", remis au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pousse à des actions concrètes sur le terrain.

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Exemple sur le terrain avec le club de football de Montagnac dans l'Hérault, la préfecture vient de lui retirer son agrément, pointant non seulement une trentaine d'actes violents en moins d'un an, mais aussi plusieurs éléments s'apparentant à du séparatisme.

"Une volonté séparatiste"

Une tribune, un terrain, une salle de réception....En apparence ce club de 150 licenciés n'est pas différent des autres, a un détail près : "Parler arabe sur le terrain, je ne vois pas le problème ! C'est de la connerie ces accusations de communatarisme", réagit un joueur du club au micro d'Europe 1.

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En plus de la langue, les codes au sein du club posent question : "L'enquêteur est arrivé et il a été accueilli en lui disant par un 'on ne dit pas 'Bonjour' mais 'Salam Alaycoum'' ( Le salut musulman NDLR) et donc il y a une volonté séparatiste", estime Thibault Félix, directeur du cabinet du préfet de l'Hérault.

Trois cas dans le département

Une défiance culturelle qui se retrouve aussi dans la nature des violences commises sur le terrain, une trentaine en huit mois avec un point culminant le 17 novembre dernier.

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"Il y a eu des insultes après un arbitre qui a été traité de sale blanc, ce sont des insultes racistes. Et l'arbitre l'a mal vécu parce que se faire entourer c'était déstabilisant. Les gendarmes ont débarqué. Il y 25 ans, on n'en arrivait pas à de telles dérives", explique Frédéric Gros, vice-président du district.

Des dérives identitaires de plus en plus nombreuses, car ce club est déjà le troisième du département en moins de deux ans à avoir été sanctionné pour ces raisons.