INFO EUROPE 1 - Ce que l'on sait de l'homme qui a porté plainte pour torture contre des policiers

Un jeune homme a porté plainte pour "actes de torture" contre des policiers en Essonne (Illustration).
Un jeune homme a porté plainte pour "actes de torture" contre des policiers en Essonne (Illustration). © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP , modifié à
Selon les informations d'Europe 1, la personne qui a porté plainte pour "actes de torture" contre des policiers en Essonne est un jeune homme de 19 ans, connu pour des faits de trafic de stupéfiants, de violences aggravées, de cambriolage et de dégradations. Il aurait également prononcé une insulte antisémite contre le médecin qui l'a ausculté.

Une plainte pour "actes de torture" commis par des policiers a été déposée au tribunal judiciaire d'Évry, en Essonne, dans l'affaire des accusations de violences policières au commissariat de Juvisy-sur-Orge. Selon les informations d'Europe 1, la personne qui a porté plainte est connue des services de police. Il s'agit d'un jeune homme de 19 ans qui avait déjà été arrêté pour des faits de vol par effraction (cambriolage) en 2017, de violences aggravées causant plus de huit jours d'ITT la même année, de dégradations en 2018 et de trafic de stupéfiants en 2019.

De plus, le jeune homme aurait insulté le médecin qui l'a ausculté en lui disant "Toi le juif, tu ne me touches pas". Il aurait aussi insulté les policiers au moment de son dépôt de plainte en leur lançant "sales porcs".

En garde à vue pour des faits d'outrage et rébellion

Dans la nuit du 9 au 10 mai à Athis-Mons en Essonne, ville voisine de Juvisy-sur-Orge, le jeune Mahedine et deux amis sont contrôlés par des fonctionnaires, puis placés en garde à vue pour des faits d'outrage et rébellion. Dès l'interpellation, il accuse trois policiers de l'avoir notamment "projeté violemment au sol" et d'avoir utilisé une bombe lacrymogène "au niveau du visage", entraînant de "graves difficultés respiratoires", selon la plainte consultée par l'AFP. Dans le véhicule, un fonctionnaire aurait tenu ensuite des propos racistes, comme 'bougnoule' et 'sale arabe'", assure le jeune.