Incidents à la Philharmonie : «La violence n'a pas sa place dans une salle de concert», déclare Rachida Dati
La ministre de la Culture Rachida Dati "condamne fermement les perturbations survenues à la Philharmonie" jeudi soir, à l'occasion d'un concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël. "La violence n'a pas sa place dans une salle de concert", a déclaré la ministre sur X. L'établissement a porté plainte.
Rachida Dati "condamne fermement les perturbations survenues à la Philharmonie" jeudi soir, alors que se tenait le concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël. "La violence n'a pas sa place dans une salle de concert. La liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République !", a déclaré la ministre de la Culture dans un message sur X.
Une plainte déposée par l'établissement
Quelque 2.400 spectateurs s'étaient réunis pour assister au concert de l’orchestre israélien. Un ou plusieurs activistes propalestiniens ont allumé des fumigènes et scandé des slogans hostiles à l’État hébreu. La musique a été interrompue à trois reprises, provoquant la stupeur dans la salle. Des échanges de coups de poing ont éclaté entre spectateurs et perturbateurs.
"La Cité de la musique - Philharmonie de Paris déplore et condamne fermement les graves incidents survenus dans la Grande salle Pierre-Boulez durant le concert donné par l'Israel Philharmonic Orchestra sous la direction de Lahav Shani avec le pianiste Sir András Schiff", a annoncé l'établissement dans un communiqué, précisant qu'une plainte a été déposée.