Immeubles effondrés à Lille : demande d'évacuation pour neuf habitants supplémentaires

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Deux immeubles avaient été évacués samedi dernier avant leur effondrement. © SYLVAIN LEFEVRE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
Après l'effondrement de deux immeubles il y a une semaine à Lille, causant la mort d'un psychiatre rue Pierre-Mauroy, la mairie de la ville a décidé d'évacuer neuf habitants supplémentaires dans cette même rue, "par précaution", le temps pour les experts de rendre leurs rapports sur l'état des bâtiments.

La mairie de Lille a demandé à neuf habitants supplémentaires de la rue Pierre Mauroy, où deux immeubles se sont effondrés samedi dernier, causant la mort d'un homme, de quitter leurs logements "par précaution", dans l'attente de vérifications, a-t-elle annoncé samedi. "Des expertises sont réalisées depuis lundi pour vérifier l'état des bâtiments qui auraient pu être impactés par ce mouvement", rappelle la mairie dans un communiqué.

Or, "les visites effectuées (vendredi) ont révélé des désordres sur les bâtiments des 13, 15-17 et 34-36 de la rue Pierre-Mauroy sans qu'un lien direct avec l'effondrement des 42 et 44 ait pu être établi, ce qui a conduit la ville de Lille à demander à neuf personnes de quitter leur logement par précaution le temps que des analyses complémentaires soient faites", poursuit la mairie.

 

La ville sous tension

En s'écroulant samedi 12 novembre vers 9H15, un immeuble du XVIIIe siècle de cette rue commerçante proche de la Grand'Place avait fait s'effondrer un immeuble mitoyen, dans lequel se trouvait la victime. Les habitants du premier immeuble avaient été évacués dans la nuit du vendredi au samedi, à la suite de l'alerte donnée par des étudiants qui y résidaient.

Lundi, la maire (PS) de Lille, Martine Aubry, avait indiqué que seules trois autres personnes, habitant au numéro 38 de la même rue, avaient ensuite été évacuées, d'autres immeubles avoisinants n'étant pas habités. Les opérations de contrôle devaient se poursuivre samedi sur d'autres bâtiment de la Pierre Mauroy et d'une rue voisine. Dans cette affaire, une enquête est ouverte pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "homicide involontaire".