Grève des taxis : des perturbations et des accrochages

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Des petits vacanciers ont dû terminer leur trajet à pied vers l'aéroport © Europe 1/Simon Ruben
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B.W. , modifié à
La grève massive des taxis dans les principales grandes villes du pays cause de graves problèmes de trafic et des accrochages avec des VTC.

Des centaines de taxis en colère ont convergé jeudi matin autour des aéroports parisiens et dans plusieurs villes, comme Bordeaux, Marseille ou encore Strasbourg, pour dénoncer la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPop. Une grève massive se déroule dans la majorité des grandes villes du pays, compliquant la circulation des automobilistes.

L'accès à Roissy impossible. Sur les routes de l’agglomération parisienne, plus de 200 km de bouchons étaient à prévoir dans la matinée. Les chauffeurs de taxi ont notamment empêché tous les véhicules d’accéder aux terminaux de l’aéroport de Roissy. Certains passagers (parfois très jeunes) ont préféré terminer le trajet à pied pour attraper leur avion. Selon une journaliste d'Europe 1, des morceaux de verre ont été éparpillés sur la chaussée pour empêcher les automobilistes d'approcher

Un autre groupe, quelques kilomètres plus loin. 

Des accrochages. Des pneus ont été incendiés sur le périphérique parisien, près de la porte Maillot dans l'Ouest de la capitale. Plusieurs incidents se sont également produits entre des chauffeurs de taxis en grève et des véhicules VTC, qui continuent principalement à travailler jeudi. Un chauffeur de taxi, interrogé par Europe 1, craignait jeudi matin des dérapages violents si le gouvernement ne se saisit pas de la question : "Il va y avoir mort d'homme", témoignait-il.

Certaines compagnies de VTC ont d'ailleurs demandé à leurs chauffeurs de se faire discrets pour éviter les accrochages. A Paris, des chauffeurs de taxis en colère se sont trompés de cible, rapporte la journaliste d'Europe 1.

De quoi susciter une réaction des forces de l'ordre. 

Plus calme à Bordeaux. A Bordeaux, le syndicat des taxis se montre davantage courtois, offrant des fleurs aux passants. Les chauffeurs ont évité de bloquer les transports en commun jusqu'à 8h30 pour permettre aux collégiens de passer leur brevet en paix.