Seulement trois lignes de métro seront perturbées lundi. 1:13
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Olivier Samain, édité par Lucie de Perthuis , modifié à
Quatre syndicats de la RATP ont lancé un appel à la grève le lundi 17 février, présumant d'un "lundi noir" dans les transports. Pourtant, lundi matin, le groupe francilien annonce une circulation presque normale, malgré quelques perturbations sur des lignes de métro. Comment expliquer la faible mobilisation des agents ? 

Pour marquer le coup, au moment où démarre l'examen de la réforme des retraites en séance plénière à l'Assemblée, quatre syndicats de la RATP ont lancé il y a dix jours un appel à une grève de 24 heures, lundi 17 février, annonçant un "lundi noir" dans les transports en Île-de-France. Apparemment, ce n'est pas le cas puisque la RATP annonce lundi matin une circulation normale des RER, bus et tramways dans la journée. Quelques perturbations sont à prévoir seulement sur trois lignes de métro : la 2, la 5 et la 12. Que s'est-il passé ?

Un choix de date critiqué par la CGT

Il y a au moins deux explications. D’abord, le fait que la CGT, le deuxième syndicat à la RATP derrière l’Unsa, n'a pas appelé à la grève. Une première depuis le début du mouvement. Dans un tract diffusé la semaine dernière, elle critique le choix du lundi 17 février, et par la même, l'initiative du pôle traction de l'Unsa RATP, qui a arrêté cette date il y a dix jours.

Retenues de salaire

La CGT rappelle qu’une journée d’action interprofessionnelle est prévue trois jours plus tard, le 20 février. La journée est organisée par les confédérations qui réclament le retrait de la réforme des retraites. "Ce n'est pas le moment de disperser nos forces", dit-elle.

Il existe aussi une deuxième explication : c’est sur leur bulletin de paie du mois de janvier, donc encore très frais dans les mémoires, que les agents de la RATP ont découvert les retenues de salaire dues à la grève du mois de décembre. Visiblement, ça en a fait réfléchir plus d’un...