Florian s’insurge contre ceux qui pointent du doigt les bénéficiaires du RSA

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Léa Beaudufe-Hamelin
Florian s’insurge contre ceux qui usent des réseaux sociaux pour pointer du doigt les bénéficiaires du RSA. Il voudrait que ces derniers ne soient plus stigmatisés. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Florian échange avec Olivier Delacroix et appelle à la bienveillance.
TÉMOIGNAGE

Florian profite du micro de "La Libre antenne" pour s’insurger contre les personnes qui stigmatisent ceux qui bénéficient du revenu de solidarité active (RSA). Il s’insurge en particulier contre ceux qui usent des réseaux sociaux pour les pointer du doigt. Selon lui, ceux-là se font de fausses idées. Florian échange avec Olivier Delacroix sur "La Libre antenne" d’Europe 1.

" J’aimerais passer un message ou un coup de gueule. Je vois beaucoup de choses passer sur les réseaux sociaux concernant la prime du gouvernement pour le RSA. Je vois beaucoup de gens qui stigmatisent et montrent du doigt ces gens qui vont avoir une petite prime, qu’ils n’ont pas volée d’ailleurs. Ce qui m’a énervé, ce sont les termes que les gens osent employer à propos de cette catégorie de personnes qui n’est pas au RSA par plaisir.

" On ferait mieux d’être solidaires plutôt que de se montrer du doigt "

C’est déjà une situation difficile pour eux et en plus de ça, on ose les juger. Je vois des termes comme "cas sociaux", par exemple. Plus le temps passe, plus je me dis que je vais quitter certains réseaux sociaux. C’est un reflet de la vie réelle. On ferait mieux d’être solidaires plutôt que de se montrer du doigt.

Il y a des gens qui se disent : "Moi, je travaille et pendant ce temps-là, il y en a d’autres qui touchent plus", alors que ce n’est pas forcément vrai. Les gens se font des idées à propos ça. Ce sont des préjugés à la noix. On ne peut pas tout dire sous couvert de la liberté d’expression, comme le dit mon grand-père. Ces gens déversent leur haine sur internet. Ça me met hors de moi.

 

J’ai horreur de l’injustice et que l’on se permette de juger d’autres gens. J’ai été élevé avec ouverture d’esprit. On m’a appris à regarder autour de moi comment se passent vraiment les choses, à me renseigner et ne pas croire ce que l’on entend à droite, à gauche. Il y a des gens qui feraient mieux de se renseigner et de s’ouvrir au monde réel, plutôt que de croire des choses fausses. C’est le moment d’être bienveillant, déjà en temps normal et encore plus maintenant. "