Fêtes de Bayonne : bus de police mobilisé, caméras… une surveillance accrue pour prévenir tout débordement
Les fêtes de Bayonne se terminent ce dimanche 13 juillet. Un peu plus d'un million de personnes étaient attendues sur ces cinq jours. Les forces de l'ordre ont été mobilisées chaque jour pour éviter tout débordement et faire de la prévention auprès des festayres.
Les fêtes de Bayonne, qui ont débuté mercredi 9 juillet 2025, se terminent ce dimanche 13 juillet. Un peu plus d'un million de personnes étaient attendues sur ces cinq jours.
Beaucoup de policiers et gendarmes sont présents, certains en civil, pour mieux repérer les voleurs. De quoi rassurer certains festayres, qui se sentent “un peu moins en sécurité“ dans certaines rues le soir. Des vigiles vérifient également le contenu des sacs, un passage obligé pour accéder au périmètre des fêtes.
Des sifflets pour prévenir les vols
Selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, 1.300 effectifs de sécurité et de secours ont été mobilisés chaque jour pour éviter tout problème. Cependant, la police nationale a lancé un appel à témoins le 11 juillet, pour recueillir des informations sur un accident grave. Un homme a chuté d’un pont et a été transporté en urgence absolue à l'hôpital.
Toujours dans la prévention, pour la première fois à l'entrée des fêtes de Bayonne, un bus de la police nationale diffuse des messages de prévention et distribue des sifflets. “Quelqu'un va vous tirer pour vous piquer le sac, vous sifflez, tout le monde va se retourner et la personne aura tendance à fuir”, explique un policier.
Toute personne en difficulté, suivie ou harcelée peut se rendre dans des commerces, des restaurants et des cafés identifiés comme lieux de refuge.
Un contact d'urgence à insérer dans la fiche médicale du téléphone
Il faut également redoubler de vigilance face au risque de vol. “Je me suis fait voler mon téléphone l'année dernière, mais je n'ai pas vu faire” à cause de la foule, explique une festayre.
Face à la multiplication des vols de portable pendant les fêtes, la police fait une recommandation simple. “Toutes les personnes qui vont passer par le bus de la police nationale, on va leur faire insérer dans la fiche médicale du téléphone un contact d'urgence. Si ce téléphone était retrouvé ou si un interpellé était en possession de ce téléphone, on pourrait, sans déverrouiller le téléphone, accéder à ce contact d'urgence et informer que le téléphone est au commissariat”, explique, la brigadier-chef Valérie Calenne.
Un dispositif également précieux pour les secours, lors d’une prise en charge de personne seule, inconsciente ou incapable de donner son nom.