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Invité de "Punchline" sur Europe 1, l'avocat Gilles-William Goldnadel est revenu sur le rapport de l'IGPN concernant le féminicide de Mérignac en mai dernier. Pour lui, la victime, Chahinez Daoud, aurait pu être sauvée "s'il n'y avait pas eu à la fois un dysfonctionnement judiciaire et policier".

Pour l'avocat Gilles-William Goldnadel, le rapport de l'IGPN, la "police des polices", sur le féminicide de Mérignac en mai dernier révèle plusieurs failles judiciaires et policières. Le rapport pointe des fautes ou erreurs d'appréciation commises par plusieurs agents concernant la mort de Chahinez Daoud, immolée par le feu par son propre mari violent. "Le mari a bénéficié de la clémence de la justice puisqu'il est sorti plus tôt que prévu avec l'obligation d'aller pointer", affirme l'avocat dans l'émission Punchline.

"Ce qui est très grave, c'est qu'il est revenu la frapper. Elle a porté plainte, et plutôt que de déclencher une répression, le mari a pu aller pointer deux fois au commissariat sans même être inquiété." Et l'avocat de poursuivre : "Chahinez Daoud serait vivante s'il n'y avait pas eu à la fois un dysfonctionnement judiciaire et policier."