Féminicide dans la Marne : une femme mortellement poignardée, son conjoint se suicide

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Féminicide dans la Marne : une femme mortellement poignardée, son conjoint se suicide © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
Le parquet de Châlons-en-Champagne a annoncé mardi avoir ouvert une enquête criminelle pour "meurtre aggravé" par "le conjoint ou le concubin" de la victime après la découverte du corps d'une femme mortellement poignardée à Sommepy-Tahure (Marne).

Lundi, vers 20h, "la gendarmerie était avisée par les pompiers d'un probable féminicide survenu au domicile conjugal", a indiqué le parquet dans un communiqué. La victime, "une femme de 43 ans était découverte dans la cuisine mortellement blessée par plusieurs coups de couteau portés au buste et à la gorge", a ajouté le parquet. L'arme du crime "a été retrouvée près du corps : il s'agit d'un couteau de cuisine d'une lame de 15cm, couverte de sang jusqu'à la garde".

Elle aurait "annoncé vouloir se séparer"

En l'état "des éléments actuellement connus", la victime âgée de 47 ans, aurait "annoncé à son conjoint vouloir se séparer de lui courant novembre ". "Aucun des deux n'était connu des services de police ou de la justice et aucune violence antérieure n'avait été signalée", selon le parquet.

 

Après les faits, l'époux de la victime, "mis en cause", "aurait pris le volant" et aurait contacté par téléphone l'un de leurs enfants lui disant "avoir donné un coup de couteau à sa mère" et lui annonçant "son intention d'en finir". Il a ensuite "percuté volontairement un poids lourd qui venait en sens inverse" et est décédé dans la collision. "Le chauffeur du poids lourd, qui n'a pas pu l'éviter malgré un freinage d'urgence, est choqué et légèrement blessé", a indiqué le parquet, précisant que le couple avait trois enfants âgés de 16 à 21 ans.

Si vous êtes témoin ou victime de violences conjugales, sexistes ou sexuelles, vous pouvez contacter le 3919 (appel gratuit depuis un fixe ou un mobile) ouvert 7 jours sur 7 et 24h/24. L'appel est anonyme et ne figure pas sur les factures de téléphone.
Vous pouvez également signaler ces violences en ligne sur le site du service public, qui propose aussi un moteur de recherche pour trouver un commissariat ou une gendarmerie à proximité, qui a obligation de prendre votre plainte.