Les élèves de Terminale ont jusqu'au 9 mars pour sélectionner leurs vœux sur la plateforme. (Illustration) 1:39
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Louise Sallé , modifié à
Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. Les élèves de Terminale et étudiants en reconversion, peuvent dès ce mercredi indiquer leurs souhaits de formation sur la plateforme Parcoursup. Ils ont jusqu’au 9 mars pour saisir l’ensemble de leurs vœux. Une période de choix compliquée, à la fois pour les futurs étudiants mais également pour leurs parents, qui tentent de les guider dans la jungle des offres de cursus professionnels. 

Commercial, ingénieur, médecin... Difficile parfois de choisir ce que l'on veut faire, lorsque l'on a 17 ans. Et pourtant, avec l'ouverture de la plateforme Parcoursup dès ce mercredi, c'est ce que devront faire les élèves de Terminale. Ils ont jusqu'au 9 mars pour indiquer leurs vœux d'étude sur le site. Une "machine à stress" pour les élèves, qui en quelques mois doivent trancher sur leur orientation et choisir une formation professionnelle. C’est aussi une source d’angoisse pour leurs parents, qui tentent tant bien que mal d’accompagner leurs enfants, en essayant de se renseigner sur les cursus, et les "bonnes stratégies" à adopter pour se faire accepter d’un établissement sélectif. 

"On essaye de ne pas montrer qu'on est stressé…"

Alors, la tension monte dans les familles, en particulier lorsque le jeune est indécis.. C’est le cas de la fille de Magalie, à Angers. "C'est toujours le même constat", explique cette mère de famille en citant les propos de son ado : "Mais Maman, comment veux tu que je fasse sachant que je ne sais pas quoi faire?". Elle poursuit : "C'est compliqué donc on accompagne, on essaye de ne pas montrer qu'on est stressé…"

"C'est un peu un jeu de roulette"

Le fils d’Alexandra souhaite, lui, intégrer une classe préparatoire scientifique. Mais sa mère craint qu’il ne soit pas accepté là où il postule. "Certains ont l'impression que c'est un peu un jeu de roulette", rapporte-t-elle. "C'est vraiment un jeu du hasard, c'est ça qui fait peur", estime Alexandra. "Il y en a qui vont vous dire que les lettres de motivation ne sont pas regardées du tout... Qu’en province, ils ne prennent pas les Parisiens… On a l'impression qu'il n'y a pas toujours de justice."

L’orientation : un parcours du combattant dès la Seconde

Il faut également avoir suivi les bonnes matières au lycée, pour ne se fermer aucune porte… Depuis la disparition des filières S, Es, L, les parents se penchent sur les questions d’orientation dès la Seconde, comme Vanessa. "Quand un enfant ne sait pas ce qu'il veut faire, comment voulez-vous qu'il choisisse ses spécialités? C'est impossible", décrète-t-elle. "Ma fille a seulement 15 ans mais on va déjà voir des conférences, on regarde sur le site Horizon vers quelles spécialités s’orienter en Première pour choisir quel cursus…"

 

Prochaine étape à ne pas rater dans le circuit Parcoursup : les Terminales ont jusqu’au 9 mars pour saisir leurs vœux.