Estelle Denis était l'invitée de Laurent Mariotte, samedi sur Europe 1. 1:26
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Margaux Lannuzel
La journaliste sportive raconte au micro de Laurent Mariotte sa vision de la cuisine, un "travail" du produit à toutes les étapes, sans hésiter à se salir les mains. Un héritage familial, de l'époque où son père sortait "le gros livre de Bocuse". 
INTERVIEW

"J'ai deux passions, et c'est terrifiant : vider les poissons et découper le homard." Invitée de La Table des bons vivants, samedi sur Europe 1, la journaliste sportive Estelle Denis a partagé sa vision d'une cuisine où l'on a "les mains sales", héritée de son père, qui cuisinait pour sa famille lorsqu'elle était enfant.

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"Toucher les produits, avoir les mains sales, aller les laver"

"Quand il y a un homard à découper, je vois tout le monde qui hésite et je dis : 'donnez-moi le couteau'", raconte Estelle Denis. "Moi, j'aime toucher la bouffe. C'est un vrai truc, quand on fait la cuisine, de toucher les produits, d'avoir les mains sales, d'aller les laver… Vous avez une sole, vous la videz et vous la faites meunière. J'aime ça comme ça."

Cette culture du contact avec ce que l'on prépare, la journaliste assure la tenir de son père, qui "adorait cuisiner". Médecin, il se mettait aux fourneaux le week-end. "On savait qu'on allait hyper bien manger, et c'était super important." 

"On avait, comme dans toutes les familles, le gros livre Bocuse, la référence", poursuit Estelle Denis. "Il y passait des heures, c'était du boulot. C'est ça la cuisine pour moi : c'est du travail, c'est du temps, c'est de l'amour. Et puis après, on déguste tous ensemble."