Épisode de pollution à Toulouse et dans trois départements du Sud-Ouest

L'une des causes de ce pic de pollution serait le trafic routier
L'une des causes de ce pic de pollution serait le trafic routier © MEHDI FEDOUACH / AFP
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avec AFP , modifié à
Le dépassement du seuil d'information et de recommandation est dû à l'effet combiné d'émissions polluantes et de condition météorologiques stables.

L'air était pollué de particules fines vendredi à Toulouse, Montauban, Lourdes et Tarbes ainsi que dans les départements de Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées, a annoncé l'Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées (Oramip).

Un froid durable. Le dépassement du seuil d'information et de recommandation est dû à l'effet combiné d'émissions polluantes, en particulier dans les grandes villes, et de conditions météorologiques stables contre la barrière des Pyrénées. L'Oramip prévoit ainsi pour la journée un niveau de concentration en particules en suspension supérieur à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m3) en moyenne sur 24 heures, précise un communiqué.

L'indice de qualité de l'air sera "mauvais". Les trois départements sont placés en vigilance car l'Observatoire ne prévoit pas d'amélioration et envisage même une dégradation de la situation : les particules en suspension dans l'air s'accumulent déjà depuis mercredi et l'absence de vent empêche leur élimination. À 8 sur 10, l'indice de qualité de l'air sera "mauvais" vendredi à Toulouse, Montauban, Lourdes et Tarbes. Il est calculé à partir du taux de dioxyde d'azote et de soufre, d'ozone et de particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 microns (PM10).

De multiples sources de particules. Ces particules peuvent être émises par le trafic routier, les dispositifs de chauffage, les industries, ou peuvent être d'origine naturelle. Elles peuvent provenir également de l'écobuage, en particulier lorsqu'il n'est pas maîtrisé et dégénère en incendies de forêts sous l'effet de la sécheresse. La préfecture des Hautes-Pyrénées a décidé d'interdire cette pratique jusqu'au 3 janvier, après un important sinistre jeudi qui a ravagé 300 hectares en montagne.