Disparition de Steve à Nantes : le procureur annonce le recours à un sonar

Steve a disparu dans la nuit du 21 au 22 juin.
Steve a disparu dans la nuit du 21 au 22 juin. © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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avec AFP
Le procureur de la République de Nantes a annoncé mercredi que la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris allait mettre à disposition un zodiac équipé d'un sonar pour tenter de retrouver le corps du jeune homme.

Un sonar va sonder la Loire pour tenter de retrouver le corps de Steve Maia Caniço, disparu depuis la Fête de la musique, a annoncé mercredi en fin de journée le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.

La disparition du jeune homme de 24 ans a coïncidé avec une intervention controversée des forces de l'ordre, en pleine nuit, sur les bords de la Loire, dans la nuit du 21 au 22 juin.

"La brigade fluviale de la préfecture de police de Paris va mettre à disposition un zodiac équipé d'un sonar et ce, pendant plusieurs jours", a déclaré le magistrat lors d'un point-presse. Pierre Sennès a assuré que, "depuis le premier jour, un plan de recherches intensif a été mis en oeuvre et des opérations sont menées tous les jours" pour retrouver le jeune homme disparu.

"Nous mesurons l'angoisse de la famille", assure le procureur

Le procureur a détaillé les moyens déployés ces dernières semaines. Des plongeurs du service départemental d'incendie et de secours et de la gendarmerie ont régulièrement sillonné le fleuve "sur plusieurs kilomètres". Des drones, un hélicoptère et un avion Cessna de la Police aux frontières ont également cherché à repérer le corps depuis les airs, suscitant parfois de faux espoirs.

"Nous mesurons l'angoisse de la famille, qui voit passer les jours (...) Nous savons que cette attente doit être insupportable et nous engageons de gros moyens pour retrouver Steve Maia Caniço. Tous les moyens qui nous paraissent utiles seront utilisés, et ce, sans aucune contrainte budgétaire", a précisé le procureur de la République.

Dans cette affaire, cinq procédures sont menées en parallèle, dont une enquête administrative conduite par l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) et une enquête de la police judiciaire à la suite de "dix plaintes de policiers qui ont été blessés lors des événements de la Fête de la musique", avait indiqué récemment Pierre Sennès à la presse.