Deux hommes en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat du marché de Strasbourg

Chérif Chekatt, 29 ans, avait tué cinq personnes et en avait blessé 11 autres dans le centre historique de Strasbourg le 11 décembre 2018, avec un couteau et un revolver.
Chérif Chekatt, 29 ans, avait tué cinq personnes et en avait blessé 11 autres dans le centre historique de Strasbourg le 11 décembre 2018, avec un couteau et un revolver. © AFP
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avec AFP
Connus de la police pour des affaires de droit commun, les deux suspects âgés de 29 ans ont été en contact avec le tueur. Les enquêteurs cherchant à vérifier le rôle qu'ils ont pu jouer dans la fourniture de l'arme dont s'est servi Chérif Chekatt.

Deux hommes ont été arrêtés lundi dans l'enquête sur l'attentat du marché de Noël de Strasbourg, les enquêteurs cherchant à vérifier le rôle qu'ils ont pu jouer dans la fourniture de l'arme dont s'est servi le tueur, a-t-on appris de sources concordantes.

Les deux suspects, âgés de 29 ans, ont été interpellés dans l'est de la France par des policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat), et placés en garde à vue, ont indiqué ces sources, confirmant une information de franceinfo. Les enquêteurs veulent vérifier le rôle que ces deux personnes ont pu jouer dans la fourniture de l'arme à Chérif Chekatt, auteur de l'attentat de Strasbourg, a précisé une source proche du dossier. Connus de la police pour des affaires de droit commun, ils ont tous deux été en contact avec le tueur.

Chérif Chekatt, 29 ans, avait tué cinq personnes et en avait blessé 11 autres dans le centre historique de Strasbourg le 11 décembre 2018, avec un couteau et un revolver. Il avait été abattu par une patrouille de police après deux jours de traque, dans un quartier du sud de la ville. L'assaillant, un délinquant multirécidiviste fiché pour radicalisation islamiste, avait prêté allégeance à l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) dans une vidéo trouvée sur une clé USB. Une grenade défensive, un autre revolver et des munitions avaient été trouvés à son domicile.

Cinq personnes ont été mises en examen à ce stade dans le cadre de l'enquête sur cette attaque, soupçonnées d'être liés à la fourniture du revolver dont s'est servi Chérif Chekatt.