Des policiers soupçonnés d'avoir violemment frappé un supporter niçois à Montpellier

Les faits se sont déroulés samedi dernier au stade de la Mosson, à Montpellier (Photo d'illustration)
Les faits se sont déroulés samedi dernier au stade de la Mosson, à Montpellier (Photo d'illustration) © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Injustement accusé d'avoir frappé des policiers, un supporter niçois a été passé à tabac par plusieurs d'entre eux, samedi dernier à Montpellier. Une enquête préliminaire a été ouverte.

Une enquête préliminaire a été ouverte sur l'agression présumée commise par des policiers montpelliérains soupçonnés d'avoir passé à tabac en marge du match de Ligue 1 Montpellier-Nice un supporter du club azuréen, injustement accusé de les avoir frappés, a-t-on appris de source judiciaire.

Les vidéos l'innocentent. "Nous avons ouvert une enquête préliminaire pour ces faits de violence avec la circonstance aggravante qu'il s'agit de dépositaires de l'autorité publique", a précisé à l'AFP le procureur de Montpellier Christophe Barret, confirmant une information de Nice-Matin. Le supporter niçois, accusé de violences par la police en marge du match qui s'est déroulé samedi 22 septembre, avait été placé en garde à vue puis présenté en comparution immédiate lundi. "Lors de l'audience, le président a fait visionner la vidéo et il apparaît de manière à peu près certaine qu'il reçoit des coups qu'il n'avait pas à recevoir", a expliqué à l'AFP Christophe Barret.

Une dizaine de policiers accusés. L'IGPN a été saisi "notamment pour déterminer qui a porté les coups" tandis que le supporter, au visage visiblement tuméfié sur les photos diffusées par Nice-Matin, a été relaxé.  Le supporter a raconté à Nice-Matin qu'un policier l'avait insulté : "C'est à ce moment-là que je lui réponds et je lui demande de mieux me parler. Le policier m'attrape à la gorge et me fait reculer de plusieurs mètres, avant de me plaquer contre le grillage". D'après son témoignage, il aurait ensuite perdu connaissance, avant de se faire frapper par une dizaine de policiers.