camera taxi vtc uber 1:29
  • Copié
Margaux Fodéré / Crédit photo : , modifié à
L’entreprise va investir 500.000 euros pour aider les chauffeurs à équiper leur véhicule de caméra embarquée. Une fois installée, les chauffeurs pourront aussi relier la caméra à une application "Enregistrement vidéo". L’objectif : garantir la sécurité de tous lors des courses.

Des caméras dans les Uber pour rassurer les clients. Face aux accusations d’agressions sexuelles contre des chauffeurs ces dernières années, Uber va expérimenter la Dashcam à bord de ses VTC. Ce sont des caméras embarquées que les chauffeurs pourront installer dans leur voiture s’ils le souhaitent.

L’entreprise va investir 500.000 euros pour prendre en charge cette acquisition à 50%. Les chauffeurs pourront aussi relier la caméra à une application qui transmettra les vidéos à Uber. L’objectif : garantir la sécurité de tous lors des courses.

Des preuves pour l’assurance

À l’arrière de cette berline noire, une affiche prévient le client que le véhicule est équipé d’une caméra. Il suffit de lever la tête pour apercevoir le petit boîtier fixé à l’avant sur le pare-brise… Ce modèle permet de filmer l’intérieur et l’extérieur de la voiture. Yamina, la conductrice, a choisi de l’installer il y a quatre an pour se protéger notamment en cas d’accident.

"Quand vous allez voir l’assurance, vous avez l’heure, le moment, le jour, l’instant. Tout est gravé sur la carte mémoire. Ce sont des preuves concrètes", explique-t-elle. Avec ces caméras, Uber entend garantir la sécurité des chauffeurs et des passagers. Même si le client pourra refuser gratuitement une course équipée d’une caméra. 

Réduire le risque "d’incident"

Mais le leader des VTC reste flou sur le cœur du sujet : ces jeunes femmes qui accusent des chauffeurs d’agression. "Toute agression qui a lieu, qui peut avoir lieu, où tout incident, c’est un incident de trop. Nous, notre volonté, c'est vraiment de faire tendre le risque vers zéro", souligne Nicolas Prévitali, directeur des opérations chauffeurs chez Uber France. 

Les vidéos pourraient aussi être utilisées par les forces de l’ordre en cas de dépôt de plainte.