Pour des milliers d'enfants, la date du 11 mai approche et avec elle la réouverture progressive des écoles. Dans toute la France, les collectivités territoriales et élus travaillent actuellement pour permettre aux élèves de retourner dans leur établissement dans les meilleures conditions possibles, notamment sur la question des transports scolaires. Dans le Tarn, 3.500 élèves de primaire sont potentiellement concernés.
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La priorité a été de recenser les chauffeurs, dont beaucoup ont entre 65 et 75 ans : pas question de les mettre en danger. Pour Jérôme Barthes, le directeur de la Federteep, qui gère les transports scolaires dans le département, il a ensuite fallu complètement repenser l'organisation à l'intérieur de chaque bus. "On va banaliser une place sur deux. On va s'asseoir côté vitre, rentrer porte avant les un après les autres jusqu'au fond du car, avec certainement des petits panneaux sur les places qu'on ne pourra pas utiliser. Pas plus de 15 élèves par bus, ça fait une moitié de classe", explique-t-il au micro d'Europe 1, estimant que "ça devrait pouvoir fonctionner".
"C'est vrai que c'est compliqué"
"Une rentrée scolaire dans le Tarn, c'est 17.000 élèves", poursuit-il. "C'est une fois par an, là on en fait une deuxième, et on va en faire une troisième avec les collèges, et peut être les lycées". Et de conclure : "C'est vrai que c'est compliqué."
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La région Occitanie a assuré qu'elle équiperait les chauffeurs de masques et de gel. Il lui reste désormais à travailler sur la désinfection des véhicules, avec plusieurs questions encore en suspens. À quelle cadence? Avec quels produits? Faut-il impliquer les conducteurs ? Cette organisation devra être prête pour le 11 mai, pour assurer la sécurité des enfants et rassurer leurs parents.