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Activité dominicale et familiale, la chasse aux champignons est de saison. Mais ce n'est pas sans risque ! Près de 500 cas d’intoxication ont été constatés en deux semaines. Alors comment se régaler sans risque ? Europe 1 vous emmène en cueillette avec un spécialiste.

Après les fortes pluies de ces derniers jours, les sols gonflés d'eau permettent aux champignons de pousser dans des conditions idéales, notamment les cèpes. Attention toutefois à ne pas s'empoisonner avec certains champignons vénéneux. L'agence nationale de sécurité sanitaire met en garde les amateurs face aux cueillettes à risque.

Les intoxications liées à la consommation de champignons sauvages ont en effet "fortement augmenté", avertit l'Anses dans un communiqué. On recense ainsi près de 500 intoxications ces deux derniers semaines. Comment prévenir les risques ? Europe est partie en cueillette avec un spécialiste.

Cueillir et manger uniquement les champignons que l'on connait

"Globalement, dès qu'un champignon, lorsque vous le touchez, commence à bleuir, ou lorsque vous le coupez, bleui très fortement : il est à éviter", prévient Jacques Boyer, du Cercle d'études mycologiques d'Aquitaine. Parmi les champignons les plus trompeurs : il y a les cèpes, qui peuvent très facilement ressembler à des champignons vénéneux. "Lorsque vous le coupez en deux, il doit rester d'une blancheur immuable. Ça veut dire que c'est un cèpe comestible", précise le spécialiste.

La règle d'or demeure tout de même de cueillir et de manger uniquement les champignons que l'on connait. Au moindre doute, ne pas hésiter à se rendre en pharmacie ou à demander conseil à une association de mycologie reconnue. Ce qui nécessite de cueillir le champignon avec le pied, car il est plus facile de l'identifier.

Photographier sa cueillette

Si vous avez consommé des champignons vénéneux, les symptômes apparaissent au bout de 12 heures comme la diarrhées, les vomissements, nausées ou encore vertiges. L’Agence sanitaire recommande également de photographier sa cueillette avant la cuisson. En cas de problème, la photo permet au toxicologue du centre antipoison de décider du traitement adéquat grâce à l'identification du champignon ingéré.