La saison des marchés de Noël est lancée ! (Archives) 1:20
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Mélina Facchin, édité par Gauthier Delomez
Le signe que la période de Noël démarre réellement ! Le premier d'une longue série de marchés de Noël dans le Grand-Est a ouvert samedi à Obernai, au sud de Strasbourg. Chalets, guirlandes, vins chauds sont de retour au plus grand bonheur des exposants et des clients, mais sous le regard attentif des autorités face à la remontée de l'épidémie.
REPORTAGE

On s'active pour les derniers préparatifs. À Obernai, à une trentaine de kilomètres au sud de Strasbourg dans le Bas-Rhin, la saison des marchés de Noël a démarré samedi, au centre de la commune. Les exposants sont dans les starting-blocks au milieu des chalets, des guirlandes et des bouteilles de vin chaud. Même si le Covid-19 n'est jamais loin, avec des chiffres qui remontent en flèche notamment dans le Haut-Rhin.

"Enfin on revient !", s'exclame un exposant

Anna et Cédric sont en ordre de marche dans leur chalet "Bar à soupe" du marché de Noël. Ils épluchent les carottes, les oignons, et se préparent à retrouver leurs clients, un an après l'édition 2020 annulée à cause de la crise sanitaire. "Enfin on revient ! On avait qu'une hâte, c'était de remettre le couvert, refaire nos petites décorations, revoir les gens heureux, les illuminations, le vin chaud, l'ambiance, les clients... On est au top !", s'enthousiasment les deux exposants sur Europe 1.

Mais le Covid-19 est toujours dans les esprits. Le taux d'incidence dans le Bas-Rhin a plus que doublé en deux semaines, pour arriver à 150 cas pour 100.000 habitants. C'est pourquoi le masque sera obligatoire sur tout le marché de la commune. Le pass sanitaire est également exigé pour rentrer dans la zone où on peut consommer à boire et à manger.

Un protocole sanitaire qui peut évoluer

Le maire d'Obernai Bernard Fischer promet d'être extrêmement vigilant dans les prochaines semaines. "Le protocole peut évoluer de jour en jour et de semaine en semaine", indique-t-il. "Nous sommes au début d'une cinquième vague. S'il y avait des évolutions négatives, on prendra des mesures et on prie le ciel pour que ce ne soit pas le cas. On n'exclut rien, pas le choix", soupire le maire. Rien, cela signifie que dans le pire des cas, une fermeture du marché avant la date prévue du 2 janvier peut être envisagée.