Aucune tolérance particulière n'est prévue pour les départs en vacances en voiture, selon le ministère de l'Intérieur (photo d'illustration). 1:21
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Margaux Lannuzel , modifié à
Invitée de la matinale d'Europe 1, dimanche, la porte-parole du ministère de l'Intérieur Camille Chaize a indiqué que les vacanciers devaient "arriver à 18 heures" sur leur lieu de villégiature ou de résidence pour respecter le couvre-feu. "Il n'y a pas de tolérance particulière", a-t-elle assuré. 
INTERVIEW

Pour les voyageurs prenant le train, un billet peut constituer un motif impérieux en arrivant sur son lieu de vacances ou à son domicile. Mais qu'en est-il pour les vacanciers se déplaçant en voiture, alors que le couvre-feu est toujours fixé à 18 heures pour freiner la propagation de l'épidémie de Covid-19 ? Invité de la matinale d'Europe 1 au premier week-end des vacances de février, la porte-parole du ministère de l'Intérieur, Camille Chaize, a clarifié les règles en vigueur, dimanche. 

"Prendre ses précautions" en cas de long trajet

"Il n'y a pas de tolérance particulière", explique la responsable, pour qui "tout le monde connait bien maintenant les dispositifs". "L'important, c'est d'arriver à 18 heures sur son lieu, que ce soit un lieu de villégiature ou sur son lieu de résidence", indique-t-elle. "Donc, il faut s'organiser un petit peu différemment, prendre ses précautions, notamment si on a de la route à faire."

Et en cas d'embouteillage ? "Une fois de plus, il n'y a pas de tolérance particulière, mais selon les prévisions de Bison Futé, tout est au vert normalement pour cette journée", répond la porte-parole. "Mais il faut effectivement regarder la route avant de commencer son trajet pour arriver à 18 heures sur place."

190 "rassemblements festifs" démantelés depuis décembre

Interrogée sur les contrôles mis en place pour lutter contre les fêtes clandestines, Camille Chaize a par ailleurs donné les tous derniers chiffres en la matière. "Depuis la mise en place du couvre feu au mois de décembre dernier, ce sont 190 rassemblements festifs qui ont été démantelés par les forces de l'ordre", affirme-t-elle. "Cela a donné lieu à 208 interpellations. (…) Nous sommes particulièrement mobilisés et particulièrement vigilants pour mettre fin à ces fêtes parce que les organisateurs sont totalement irresponsables et ruinent tous les efforts des autres citoyens pour respecter les règles sanitaires en vigueur."