En Angleterre aussi, des adolescents viennent au secours des soignants grâce à du matériel imprimé en 3D. 2:42
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Laetitia Drevet , modifié à
Grâce à son imprimante 3D, Roméo, un collégien parisien, a déjà fabriqué plus de 500 visières de protections, qu'il a offert à plusieurs établissements de santé. Il connaît leur besoin grâce à une plateforme solidaire qui met en relation demandeurs et fabriquants, explique-t-il lundi dans "Ca fait du bien", sur Europe1. 
INTERVIEW

Roméo a chez lui quatre imprimantes 3D. "La mienne, une que j'ai récupérée au collège, une qu'un ami m'a prêtée, et une que quelqu'un m'a donnée." A 14 ans, ce collégien parisien fabrique lui-même des visières de protection grâce à son équipement high-tech. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, il en a déjà produit plus de 500. Et il ne compte s'arrêter en si bon chemin, affirme-t-il au micro d'Anne Roumanoff, dans Ça fait du bien, sur Europe 1

Plateforme solidaire

Ces visières de protections, il les offre aux soignants d'hôpitaux, de cliniques et d'Ehpad qui manquent de matériel sanitaire. Après avoir contacté de lui-même quelques établissements de santé, il s'est inscrit sur la plateforme solidaire Covid3D.fr, qui met en relation demandeurs et producteurs de matériel imprimé en 3D.

"J'ai offert des visières à l'hôpital à côté de chez moi après avoir vu qu'il en demandait sur la plateforme. Sinon, ce sont plutôt les gens qui me contactent puis qui viennent les chercher", explique-t-il. Roméo possède sa précieuse imprimante 3D depuis trois ans. "Au début, mes parents ne voulaient pas trop... Mais maintenant ils ont changé d'avis !"