buraliste 1:00
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Lionel Gougelot, édité par Romane Lizée
Depuis le début du confinement début mars, les ventes de tabac ont augmenté de 30%. En cause, la mise à l'arrêt du marché souterrain de cigarettes et l'interdiction des allers-retours entre la France et la Belgique, où les paquets sont généralement moins chers.

Conséquence inattendue du confinement : les ventes de tabac ont bondi de 30% ! Cette augmentation serait moins liée à une hausse de la consommation des fumeurs qu’au ralentissement du marché parallèle de cigarettes. Désormais, il est en effet impossible de franchir la frontière pour bénéficier des tarifs préférentiels des autres pays, notamment de la Belgique. "Depuis la fermeture des frontières, on a une recrudescence de clients qu’on avait perdus et qui reviennent", constate Patrick Falewée, buraliste à Dunkerque, à quelques kilomètres seulement de la Belgique.

Ils ne font pas les difficiles, ils prennent ce qu’on a

Les queues s’allongent devant les bureaux de tabac en France. "On vend beaucoup de pots de tabac, parce que c’est ce qu’on achète le plus de l’autre côté de la frontière, où on en trouve à des prix défiants toute concurrence", raconte Patrick Falewée. "Les gens sont capables de faire jusqu’à 15 ou 20 kilomètres pour trouver un paquet de cigarettes et ils ne font pas les difficiles, ils prennent ce qu’on a!"

 

 

Le buraliste nourrit sa propre théorie : "A cause du confinement, les gens fument beaucoup plus. Avec le stress et l’enfermement, certains m’ont même dit qu’ils s’étaient remis à fumer!"

 

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