Coronavirus : Emmanuel Macron prévoit "des semaines et sans doute des mois" de lutte

Emmanuel Macron a visité mardi le centre opérationnel du ministère de la Santé.
Emmanuel Macron a visité mardi le centre opérationnel du ministère de la Santé. © Bertrand GUAY / POOL / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a visité mardi le centre opérationnel du ministère de la Santé, qui coordonne la gestion de crise du coronavirus, estimant par la suite que la lutte contre le nouveau virus était partie pour durer des semaines "et sans doute des mois". 

La France est "entrée dans une phase qui va durer des semaines et sans doute des mois" pour lutter contre le coronavirus, a affirmé Emmanuel Macron mardi, au cours d'une visite du centre opérationnel du ministère de la Santé qui coordonne la gestion de la crise du coronavirus, le CORRUSS. "Nous devons tous avoir conscience que nous serons mobilisés dans la durée" et "nous sommes prêts", a ajouté le chef de l'État. 

Il a ajouté que "la mobilisation de tout le pays" était "absolument décisive", en saluant le "travail remarquable" des personnels de santé et des services de l'État. "Nous continuerons de faire bloc, c'est ce que nous devons à notre pays", a-t-il poursuivi, en adressant une pensée aux quatre personnes décédées après avoir été infectées par le virus.

"Je ne serre plus la main" 

"Nous sommes rentrés dans une phase qui va durer des semaines et même sans doute des mois" et "il est indispensable d'avoir la clarté, la résilience, le sang-froid et la détermination pour freiner d'abord l'épidémie, ce que nous sommes en train de faire, puis lutter contre celle-ci". Après avoir salué les experts du CORRUSS, Emmanuel Macron s'est entretenu par visioconférence avec les directeurs généraux des agences Régionales de Santé (ARS) et des directeurs de CHU de plusieurs régions.

En arrivant sur les lieux, il a dit aux journalistes présents, en souriant : "je ne serre plus la main... Ça fait bizarre". En marge de la visite, un conseiller de l'Élysée a indiqué qu'il était "trop tôt" pour dire si la France allait passer au stade 3 de l'épidémie, qui entraînerait des mesures ayant un impact sur la vie quotidienne des Français. "Le président prendra sa décision sur la base d'éléments scientifiques", selon lui.