Coronavirus : 140.000 masques saisis dans un pavillon en Seine-Saint-Denis

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La police a réalisé une saisie record de 140.000 masques dans un quartier pavillonnaire à Saint-Denis. © AFP
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avec AFP , modifié à
La police a réalisé une saisie record de 140.000 masques dans un quartier pavillonnaire de Saint-Denis, dans le 93. Deux hommes ont été interpellés, alors qu'ils étaient "en train de décharger plusieurs cartons pour les entreposer dans un pavillon", a indiqué une source policière. Ils ont été placés en garde à vue. 

La police a réalisé une saisie record de 140.000 masques samedi dans un quartier pavillonnaire de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, où deux hommes entreposaient leur cargaison illégale en provenance des Pays-Bas, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. 

Les deux individus ont été interpellés vers 18 heures, alors qu'ils étaient "en train de décharger plusieurs cartons pour les entreposer dans un pavillon", a indiqué une source policière. Une enquête a été ouverte pour "travail dissimulé, détention de marchandise contrefaite et pratique commerciale trompeuse", a annoncé à l'AFP le parquet de Bobigny. Elle a été confiée à la sûreté territoriale. 

Les deux hommes, âgés de 60 et 46 ans, ont été placés en garde à vue, a précisé cette source. L'un d'eux s'est présenté comme un "chef d'entreprise dans le bâtiment", expliquant avoir acheté ces masques, dont environ 5.000 sont des FFP2, aux Pays-Bas pour une valeur totale de 80.000 euros, selon une source policière. L'objectif était de les revendre à "des connaissances", ouvriers de chantier dans le BTP, avec de "gros bénéfices" à la clé, a-t-elle ajouté. 

32.500 masques saisis en mars à Saint-Ouen

Il s'agit de la plus importante saisie de masques de protection depuis l'interdiction de leur revente prise par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. En mars, 32.500 masques en provenance de Chine avaient été saisis dans un entrepôt à Saint-Ouen et 28.800 masques avaient été découverts dans une boutique dans le quartier des grossistes chinois à Aubervilliers. Dans les deux cas, les stocks récupérés par la police ont été remis à l'Agence régionale de santé (ARS).