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William Molinié
Pour empêcher que les "convois de la liberté" ne paralysent la capitale, la préfecture de police de Paris a mobilisé un important dispositif. 7.200 policiers et gendarmes ont été mobilisés en Île-de-France. Leur objectif : empêcher que des véhicules ne paralysent certains axes routiers de la région Île-de-France.

Ils risquent de ne jamais arriver à Paris. Ce vendredi, la préfecture de police a communiqué sur les moyens mobilisés pour empêcher les "convois de la liberté" d'atteindre la capitale. Lanceurs d'eau, blindés... Le dispositif mobilisé par les forces de l'ordre est conséquent. En tout 7 200 policiers et gendarmes sont mobilisés jusqu'à lundi pour empêcher tout blocage des routes en Île-de-France.

Le préfet de police, Didier Lallement a passé des consignes claires à ses troupes. "Notre dispositif est prêt. Il sera, conformément aux instructions de M. Darmanin, ferme. Et nous ferons en sorte que la liberté de circulation puisse s'exercer. C'est naturel. C'est ce qui est dû à l'ensemble des habitants de la région Île-de-France", a-t-il expliqué ce vendredi. Les policiers ont pour ordre d'interpeller les conducteurs des véhicules qui bloqueraient la circulation. 

Blindés, tracteurs et remorques

Un point de vigilance est scruté de près par les services de renseignement : le siège du laboratoire pharmaceutique Pfizer, dans le 14ème arrondissement, qui fait l'objet d'un appel au rassemblement samedi après-midi. Des véhicules blindés de la gendarmerie, des tracteurs et des remorques de la police se tiennent prêts à intervenir si besoin.

Pour l'instant, les convois partis dès mercredi des quatre coins des territoires se sont bien déroulés mais il y a toujours un risque de voir s'agréger ce vendredi soir et demain, samedi, des véhicules en région parisienne avant un départ groupé, lundi, en direction de Bruxelles.