convoi de la liberté, ottawa 6:42
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Solène Leroux avec Yohann Tritz , modifié à
Alors que le convoi de la liberté arrive à Paris, le délégué général du syndicat de police Alliance Stanislas Gaudon expliquait dans "Europe Midi" qu'un "dispositif conséquent a été mis en place, notamment sur la plaque francilienne, afin d'éviter qu'il y ait soit des entraves à la circulation".

Le convoi de la liberté convergent vers Paris aujourd'hui. Ce midi, les manifestants sont arrivés à Issoudun, dans l'Indre, pour faire une pause ravitaillement. Ils ont stationnés dans un parking au sein d'une zone artisanale et un campement de fortune s'est improvisé avec de la nourriture et des boissons pour tout le monde. Tout ça a été apporté par les habitants de la ville. "Il y a des enfants qui font des gâteaux, c'est spontané", assure Sylvie au micro d'Europe 1, touchée par tant de solidarité. Le convoi escorté par la police a été accueilli sous les klaxons et les applaudissements. "On constate qu'il y a plein de solidarité le long des routes, pas que dans le convoi", constate Gilles, qui fait la route depuis l'Ariège.

Il est presque surpris par l'engouement. "Ça fait chaud au cœur de voir tout ce rassemblement, c'est absolument fabuleux." Plus que tout, il aimerait "que ça aide tous les Français, tous les gens, tout le monde et les gouvernants surtout, à arrêter les discriminations de toute sorte". La centaine de véhicules, souvent décorés de drapeaux français et de slogans pour la liberté, a repris la route vers 13 heures en direction de Paris. Le convoi roule 60 km heure sur les grands axes avec les warnings allumés. L'arrivée du convoi dans la capitale est prévue à 19 heures. Pour l'instant, les manifestants espèrent pouvoir se garer à côté de Paris pour ensuite manifester. Une manifestation interdite pour l'instant par la préfecture de Paris.

Des moyens de disuassion prévus

Le mouvement a été suivi de près par les services de renseignement. Invité d'Europe Midi, le délégué général du syndicat de police Alliance Stanislas Gaudon explique qu'il y a "un dispositif conséquent qui a été mis en place, notamment sur la plaque francilienne, afin d'éviter qu'il y ait soit des entraves à la circulation, soit des obstructions, soit des cortèges qui ne seraient pas autorisés par le préfet de police". 

Les autorités ont d'ores et déjà prévu d'utiliser plusieurs moyens de dissuasion si les manifestants défilent tout de même dans Paris, comme des lanceurs à eau : "Nous avons cette arme 'intermédiaire' puisque c'est un des outils, avec les grenades lacrymogènes, qui est utilisé de manière plutôt classique."