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Confinement à Nice : les forces de l’ordre prônent la tolérance zéro

Frédéric Michel édité par Léa Leostic . 2 min

Le confinement du week-end est entré en vigueur vendredi soir à Nice. Pour qu’il soit respecté, les forces de l’ordre ont été déployées en masse et préviennent qu’elles seront intransigeantes. Mais samedi soir, sur près d’un millier de contrôles, seuls quelques dizaine de PV avaient été dressés

Depuis vendredi 18 heures et jusqu’à lundi 6 heures du matin, les habitants du département des Alpes-Maritimes sont confinés pour lutter contre les contaminations au Covid-19 , reparties à la hausse dans le département. Les habitants peuvent se déplacer à condition d’être munis d’une attestation de sortie pour aller dans les commerces de première nécessité, faire une heure de sport ou promener leurs animaux de compagnie. En dehors de cela, il faut, pour circuler, justifier d’un motif impérieux. Le maire de Nice a également décidé de mesures supplémentaires, comme la fermeture des plages et d’une partie de la Promenade des Anglais.

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"On contrôle tout"

Pour faire respecter ces nouvelles mesures, les forces de l’ordre ont été déployées en masse. De premiers contrôles ont eu lieu samedi dès 8 heures du matin à l’entrée de la Promenade des Anglais. Des policiers vérifient l’attestation de sortie d’un couple de Niçois. "On est avec les enfants, on va faire les courses de bon matin avant qu’il y ait la cohue. Et après, on rentre à la maison", explique cet habitant à Europe 1. "C’est mon troisième contrôle en 20 minutes. Je rentre parce que trois fois, c’est trop pour moi", raconte une autre Niçoise. 

"L’objectif de tout le week-end, c’est la tolérance zéro. On contrôle tout : le port du masque, les attestations et après le couvre-feu on sera également présents, avec plus de 120 policiers déployés", prévient Richard Gianotti, le directeur de la police municipale de Nice. "Si on voit un commerce qui devrait être fermé mais qui est ouvert, on va passer, procéder à la verbalisation et à la rédaction d’un PV pour une demande de sanction auprès de la préfecture", insiste de son côté le commissaire responsable de la police de la voie publique à Nice. "Toute opération de police comporte une part de visibilité. C’est en nous voyant que les citoyens vont respecter les règles sanitaires", poursuit-il.

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Peu d'infractions constatées

Sur la route, en patrouille pédestre ou à vélo, gendarmes et policiers nationaux et municipaux quadrillent le terrain. Mais dans les rues de la ville, on pouvait surtout voir samedi des Niçois faire du sport ou leurs courses. "Je suis juste allée au marché me ravitailler. C’est une sortie comme les autres. On en profite comme on peut, et après on rentre chez nous", confie Karine. Pour Jacky, qui habite le Vieux-Nice, le week-end s’annonce très long. "Je n’ai pas de terrasse alors c’est un peu compliqué. On regarde la télévision et on se dit 'vivement lundi pour le boulot'. Je vais juste acheter ce qu’il faut pour faire une bonne raclette et je vais manger raclette midi et soir", sourit-il.

Samedi soir, sur près d’un millier de contrôles, seuls quelques dizaine de PV avaient été dressés. Une fête clandestine avec une vingtaine de participants a également été interrompue dans un quartier niçois.

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