C’est une décision aux allures révolutionnaires dans le combat pour l’égalité femmes-hommes. Le 12 mai dernier, un décret allongeait le congé paternité de 11 jours à 25 jours. Dès le 1er juillet, tous les papas d’enfant à naître pourront en profiter. Mais comment faire ? Europe 1 détaille pour vous la procédure.
Si l’on fait bien les comptes, les papas auront même droit à 28 jours. Aux trois jours de congés de naissance pour les pères, 25 jours s’ajoutent au lieu de 11 jours. Il est possible de prendre ces jours de congés dans un délai de six mois à compter de la naissance, en continu ou en plusieurs fois. En cas de naissance multiple, le congé de paternité est alors de 35 jours en comptant toujours le congé de naissance.
Tous les salariés sont-ils éligibles au congé ?
Que vous soyez fonctionnaire, travailleurs indépendant ou salarié dans une entreprise, vous avez le droit à ce rallongement de congé paternité. Cela est vrai également pour les non-salariés, comme les agriculteurs par exemple.
La période de congé est-elle rémunérée ?
La sécurité sociale prend en charge l’indemnisation. Mais à certaines conditions. Pour bénéficier de cette prise en charge, il faut que le père consomme minimum sept jours en continu immédiatement après la naissance de l’enfant. S’il on revient à nos calculs, cela donne : 3 jours de congés de naissance et de 4 jours à prendre sur les 25 jours de congé paternité.
N’oubliez pas également de prévenir votre employeur au moins un mois à l’avance de la date prévue de l’accouchement de la maman. Pour les 21 jours restants, il faudra également les poser un mois en amont.
Faut-il être obligatoirement le père de l’enfant pour bénéficier du congé paternité ?
Pas forcément. Si vous êtes marié ou pacsé avec la mère de l’enfant qui vient de naître, vous pouvez également profiter de ces congés paternité. La proximité et la cohabitation avec la maman rentrent en compte.