Clichy-la-Garenne : l'UAMC ne participera pas à une prière de rue interdite

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Des fidèles musulmans protestent depuis mars contre la fermeture de leur lieu de culte dans le centre de Clichy (image d'illustration). © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Dimanche, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a assuré que les autorités empêcheraient les prières de rue à Clichy-la-Garenne. 

L'Union des associations musulmanes (UAMC) de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) "ne participera pas" à la prière de rue de vendredi si elle est interdite, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur. Mais l'UMAC espère "une solution" rapide pour les fidèles.

"Nous sommes républicains". "Si aujourd'hui le préfet décide d'interdire" la prière de rue en estimant que cela menace l'ordre public, "bien évidemment nous sommes républicains, mes clients le sont également, ils ne participeront pas à cette manifestation", a expliqué Arié Alimi, avocat de l'UAMC, sur franceinfo. Des fidèles musulmans protestent depuis mars contre la fermeture de leur lieu de culte dans le centre de Clichy, accusant le maire de ne pas leur proposer de terrain adapté pour la construction d'un nouveau local.

Une autre mosquée peut accueillir cette prière. Pour protester, ils avaient organisé le 10 novembre une prière dans la rue, que des élus locaux, de droite notamment, avaient tenté d'empêcher. Le maire LR Rémi Muzeau estime, lui, qu'une autre mosquée du nord de la commune peut les accueillir, ce qu'ils contestent arguant qu'elle est excentrée, mal desservie par les transports en commun et pas assez grande pour les accueillir.