école coronavirus classe 1:11
  • Copié
Virginie Salmen, édité par Mathilde Durand , modifié à
Face à la dégradation des indicateurs de l'épidémie de Covid-19, un renforcement des mesures sanitaires est attendu. Contrairement au mois de mars, les écoles et les collèges pourraient rester ouverts, sous condition d'une révision totale du protocole sanitaire. Plusieurs options sont sur la table. 

Couvre-feu renforcé, confinement local ou national… Toutes les options semblent sur la table avant les deux Conseils de défense, mardi et mercredi, réunissant le gouvernement autour d'Emmanuel Macron. Des nouvelles mesures de restriction semblent inévitables en raison de l'augmentation des contaminations de coronavirus. Plus de 26.000 cas de Covid-19 ont en effet été détectés en 24 heures, lundi, tandis que plusieurs indicateurs épidémiques se dégradent. Mais contrairement au confinement instauré au mois de mars, fermer les collèges et les écoles n'est pas la piste privilégiée pour l'instant, même si le protocole sanitaire sera probablement entièrement revu.

Plusieurs options sur la table

Plusieurs pistes sont à l'étude. Pour les élèves les plus à risque de propager le virus - les lycéens entre 15 et 18 ans -, il est envisagé de diviser l'effectif des classes par deux. Une moitié des élèves serait ainsi en cours à domicile, avec un enseignement à distance. Une telle mesure diviserait par deux les attroupements dans la cour de récréation et à la cantine, donc le risque de contamination.

Autre option sur la table : faire porter un masque aux élèves à partir de 6 ans, soit dès le CP. Derrière cette piste, une logique : un élève qui porte le masque et se lave les mains plusieurs fois par jour sous la supervision d'un adulte serait relativement protégé à l'école.

Eviter une nouvelle déscolarisation

Du côté des professeurs, le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, demande l'ouverture de salles supplémentaires - comme des gymnases - et du personnel municipal pour encadrer des petits groupes d'élèves. 

Plus largement, l'hypothèse d'une nouvelle déscolarisation des élèves pendant plusieurs semaines à ce stade de l'année scolaire aurait des répercussions extrêmement graves que personne au gouvernement ou parmi les épidémiologistes ne semblent envisager à ce stade.