Le mystère demeure dans l’affaire des mutilations de chevaux. 1:45
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Jérôme Lacroix édité par Léa Leostic
Les agressions de chevaux se sont multipliées depuis plusieurs mois en France, sans beaucoup d’avancées du côté des enquêteurs. Alors pour protéger les propriétaires, des bénévoles de Haute-Garonne se mobilisent pour organiser des rondes de nuit.

Le mystère demeure dans l’affaire des mutilations de chevaux survenus lors des derniers mois en France. Alors pour soutenir et soulager les angoisses des propriétaires de chevaux, un groupe de citoyens de Haute-Garonne a décidé de leur venir en aide. Tout est parti d'un groupe Facebook créé par deux personnes : Charlotte Cachoire et Cédric Fargues. Via ce groupe, ils ont "recruté" d'autres volontaires qui se proposent de venir effectuer des gardes de 19 heures à 8 heures le lendemain matin. Entre deux et six personnes sont mobilisées, en fonction de la taille de la propriété.

Les gendarmes prévenus de la présence de bénévoles

Leur présence est imposante, puisqu’ils viennent souvent en 4x4 et se positionnent à des endroits stratégiques : un véhicule au début du chemin de la propriété, un autre à l'autre bout, un troisième tout près des groupes de chevaux ou de poneys. Les bénévoles doivent d'abord compter les animaux pour être sûrs qu'aucun ne manque en fin de nuit. S'ils aperçoivent quoi que ce soit, ils appellent les gendarmes, qui sont prévenus de la présence des bénévoles, pour éviter tout risque de confusion. "On a enfin pu dormir", raconte l'une des propriétaires à la Dépêche du Midi. Le soutien physique mais aussi psychologique de ces bénévoles est de plus en plus sollicités dans la région.

Samedi dernier, une ponette a été retrouvée morte à Loupiac, dans le Tarn, tuée par balle. Une enquête a été ouverte.