«C'est très dur» : cinq jours après le meurtre de Louise, l'émotion est toujours vive à Epinay-sur-Orge
Presqu'une semaine après le meurtre de jeune Louise à Epinay-sur-Orge, l'arrestation d'un jeune homme de 23 ans, présenté comme le principal suspect dans l'affaire, soulage les élèves du collège de la jeune fille et leurs parents. Mais l'émotion reste encore immense.
L'étau se resserre autour du principal suspect dans le meurtre de la jeune Louise, 11 ans, la semaine dernière. Alors que son profil se précise, dans la commune d'Epinay-sur-Orge, ou était scolarisée la victime, l'émotion reste vive malgré la progression de l'enquête.
Sentiment de soulagement
À la sortie des cours, devant le collège André Maurois où allait Louise en cours, d'innombrables bougies et des bouquets de fleurs sont encore présents devant les grilles de l'établissement. Alors que les adolescents sortent progressivement, du côté des parents comme de leurs progénitures, on ne cache pas ce sentiment de soulagement après les dernières révélations de l'enquête.
"On est très soulagé parce qu'on avait peur qu'ils ne retrouvent pas le meurtrier", confie une collégienne au micro d'Europe 1. "On espère maintenant que la personne qui a tué Louise va parler car on aimerait vraiment comprendre pourquoi il a fait quelque chose d'aussi cruel", poursuit-elle, ajoutant que cela restera "impardonnable".
Encore quelques jours pour se recueillir
Comprendre aidera, mais ne soulagera pas l'immense peine des habitants qui viennent régulièrement tout au long de la journée se recueillir devant le collège de Louise. "On a des petits enfants, c'est très dur... On n'a pas le droit de mourir comme ça", juge une grand-mère venue poser quelques fleurs devant la grille du collège, les yeux remplis de larmes.
"Si c'est une maladie que Dieu nous a envoyée, bon, on arrive quand même à comprendre... Mais là, c'est quelque chose qui a été provoqué, c'est tordu", poursuit-elle.
Tous ceux qui voudront venir déposer encore des fleurs ou des petits mots dans la mémoire de Louise pourront le faire devant le collège, au moins jusqu'à la fin de la semaine.