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«C'est marginal, mais il y en a quand même» : à Marseille, le trafic de miel érectile semble prendre de l'ampleur

Stéphane Burgatt, édité par Ugo Pascolo

À Marseille, le miel érectile est venu s'ajouter à la longue liste de produits illicites dans le viseur des forces de l'ordre. ​14 tonnes ont été saisies sur le port maritime l'année dernière dans un conteneur. Et la cité phocéenne n'est pas la seule concernée par le phénomène : en Auvergne-Rhône-Alpes, les douaniers ont mis la main sur 25.000 doses l'été dernier. 

À Marseille, la drogue n'est pas le seul produit dans le viseur des forces de l'ordre. Dans le centre-ville, après les paquets de cigarettes et les stupéfiants, le directeur adjoint des douanes, Aymeric Atamaniuk, voit arriver de nouveaux produits. "On a beaucoup de constatations, par exemple, sur du miel érectile. Une sorte de miel qui contient des substances qu'on va retrouver dans le viagra. Normalement, il devrait être vendu comme un médicament, mais il s'échange à la sauvette avec des commerçants peu scrupuleux. C'est marginal, mais il y en a quand même."

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14 tonnes saisies l'an dernier dans un conteneur

14 tonnes de ce miel aphrodisiaque ont été saisies sur le port maritime l'année dernière dans un conteneur en provenance de Malaisie. Les produits qui proviennent aussi de Thaïlande, d'Espagne ou de Belgique se présentent sous la forme de sticks et sont vendus par correspondance ou bien directement dans certains commerces. 

Et ce phénomène n'est pas cantonné à Marseille, d'autres régions sont également touchées, comme l'Île-de-France, le Grand Est, ou encore Auvergne-Rhône-Alpes, où les douaniers ont mis la main sur 25.000 doses l'été dernier.