Après les œufs de Pâques, les embouteillages. Avec le retour du week-end prolongé sur les routes, ce lundi était classé rouge dans tout le Nord-Ouest et en Ile-de-France. Une autre difficulté se présente pour les automobilistes, le manque de certains carburants dans les stations-service. Concrètement, quelle est la situation ?
L'Indre-et-Loire et l'Ile-de-France fortement touchées
Selon les derniers chiffres, 7,5% des stations-service manquaient d'au moins un carburant ce dimanche. Ce qui est loin des niveaux observés en octobre dernier. Mais dans certaines régions, la situation est encore très tendue. Comme en Ile-de-France où 20 à 40% des stations manquent d'au moins un carburant, en majorité du sans plomb. L'Indre-et-Loire est aussi fortement touchée avec près de 40% des pompes qui ne sont peu ou pas approvisionnées.
Au niveau national, ce sont 20 départements qui recensent au moins 10% des stations en rupture totale ou partielle de carburants. Ces tensions sont notamment liées aux grèves dans les raffineries qui n'ont été levées que récemment. Seule celle de Gonfreville en Normandie reste à l'arrêt. Mais il s'agit d'une situation ordinaire en retour de week-end, explique Olivier Gantois, président de l'union française des industries pétrolières.
"L'approvisionnement des stations-service par camions citernes est contrainte le week-end, puisque ces camions n'ont pas le droit de circuler entre le samedi midi et le dimanche soir. Aujourd'hui, il est possible qu'on ait une dégradation suite au week-end qu'on vient de passer, mais la situation s'améliorera à nouveau" reconnaît Olivier Gantois au micro d'Europe 1. D'après le spécialiste, la situation devrait totalement revenir à la normale d'ici à une semaine.