Le retour des salariés au sein de leurs entreprises a tout d'un casse-tête en matière sanitaire. Contre le coronavirus, le gouvernement préconise de garantir un espace minimum de 4m² par travailleur dans les bureaux et les commerces, mais l'application de cette mesure n'est pas aisée. Dans l'émission "la France bouge", lundi, plusieurs entrepreneurs sont venus présenter leurs solutions pour faire respecter ces consignes, ils donnent ainsi un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler notre nouvelle vie en entreprise.
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Des protections en polycarbonate
Thomas Devineaux, patron de la start-up "Louis" spécialisée dans la fabrication de meubles de bureau, s'est inspiré de ce qui a pu se faire en Corée du Sud ou au Danemark pour mettre au point des séparateurs transparents. Son entreprise propose de confectionner ces protections en polycarbonate, sur mesure, et de les livrer sur le lieu de travail. Le minimum de 4m² par salarié devrait en effet être modulable en fonction de l'agencement des pièces et de la proximité des murs ou des cloisons.
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Des boîtiers de "géolocalisation intérieure"
Reste que les déplacements des personnes sont compliqués dans les couloirs ou encore dans les ascenseurs. L'entreprise Ubudu propose pour sa part aux entreprises qui le souhaitent d'équiper leurs personnels de boîtiers de "géolocalisation intérieure". "Dans tous les lieux où le marquage au sol n'est pas efficace et où il y a un mouvement des salariés, c'est un dispositif très adapté", explique son co-fondateur François Kruta. Le boitier, porté à la ceinture ou au poignet, évaluerait précisément les distances entre deux porteurs et émettrait une alerte en cas de franchissement de la limite, fixée au préalable.
Des caméras intelligentes
Dans les lieux drainant un grand nombre de visiteurs, ne pouvant tous être équipés de balises, l'entreprise Stereolabs a préféré miser sur les caméras intelligentes. "La caméra repère deux personnes trop rapprochées, elle envoie une alerte à une enceinte connectée qui va émettre un son et un message", décrit Cécile Schmollgruber. Efficaces dans les files d'attente ou dans les gares, ces caméras seraient précises "au centimètre près". La co-fondatrice de Stereolabs précise qu'elles ne sont pas équipées de système de reconnaissance faciale et que les images sont traitées localement.
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