Le renvoie devant la justice, dans le cadre de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, de la SNCF et d'un cheminot marque la fin d'une instruction de cinq ans. 1:25
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Guillaume Biet, édité par Romain David
Sept ans après le drame de Brétigny-sur-Orge et après cinq ans d'enquête, la SNCF et un cheminot sont renvoyés devant la justice. Une annonce accueillie avec soulagement par les victimes de la catastrophe ferroviaire, qui avait fait sept morts et plusieurs dizaines de blessés.
TÉMOIGNAGE

Sept ans presque jour pour jours après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui avait fait le 12 juillet 2013 sept morts et près de 80 blessés, les juges d'instruction ont ordonné le renvoi en correctionnelle de la SNCF comme personne morale et d'un cheminot, le dernier à avoir inspecté les voies, huit jours seulement avant le drame. Cette décision, qui marque la fin d'une instruction de cinq ans, n'a pas manqué d'être saluée par les victimes.

"C’est un soulagement, car cette année, lors de la prochaine commémoration, on pourra dire qu’une étape a été franchie. Les victimes les familles attendaient cette décision", réagit au micro d’Europe 1 Jean-Luc Marissal, l’un des rescapés de la catastrophe et le vice-président de l'association des victimes.

"J’ai eu beaucoup de chance de sortir indemne de cet accident"

"Ce jour-là j’étais dans le train, dans la dernière voiture. Tout a basculé très vite, on ne se rend pas compte immédiatement que le train déraille", raconte-t-il. "J’ai eu beaucoup de chance de sortir indemne de cet accident."

Le procès pourrait se dérouler en 2021. "On espère que l’on va pourra questionner les personnes concernée", poursuit Jean-Luc Marissal. "Nous espérons que la vérité soit sur la table, et que toutes les personnes qui utilisent le train soient assurées qu’un tel événement ne se reproduise plus", conclut-il.