Bordeaux-Paris avec une brouette pour dénoncer les erreurs de justice

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© JEAN-PIERRE MULLER / AFP
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avec AFP , modifié à
En reprenant sa brouette lundi, Jean-Louis Guimberteau veut dénoncer les abus dont sont victimes, selon lui, les enfants de couples divorcés. 

Jean-Louis Guimberteau, un retraité d'EDF domicilié en Gironde, a repris lundi sa brouette pour effectuer une cinquième fois sa "route de la souffrance judiciaire" de Bordeaux à Paris, afin de dénoncer les dysfonctionnements de la justice dont il estime être l'une des victimes.

Une étape par tribunal. Jusqu'au 16 février, sur un parcours de 800 kilomètres en 32 étapes dont la liste figure sur son site internet (lodd.fr), cet enfant de parents divorcés entend une nouvelle fois dénoncer "les droits bafoués des enfants du divorce" en s'arrêtant devant les tribunaux des villes traversées. 

"Victime du divorce". Jean-Louis Guimberteau se considère lui-même comme une "victime du divorce", alors que les biens de son père, notamment une propriété viticole en Gironde, sont désormais la propriété de la fille de la dernière compagne de son père, enfant avec laquelle il n'a pas officiellement de lien familial. Dans sa brouette, il a confectionné un cœur avec du plâtre qui repose sur des charbons : "des décisions judiciaires qui sont autant de boulets pour les citoyens".

"Les enfants trinquent". Selon lui, "à chaque divorce ce sont les enfants qui trinquent", victimes "d'aliénation mentale" de la part du parent qui obtient la garde, ou qui se retrouvent comme lui "dépouillés au moment de l'héritage". Soutenu par l'Association nationale des victimes des erreurs et dysfonctionnements judiciaires (ANVEDJ) et depuis cette année les Coordinations nationales des entreprises à taille humaine (CNETH), Jean-Louis Guimberteau, qui assure que c'est son "honneur" qui le "fait marcher", entend également soutenir "tous ceux qui sont victimes de la justice".