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À Béziers, les portraits de Kim Jong-un, Poutine et Ali Khamenei sur une affiche invitant à «trier les déchets»

Gauthier Delomez . 1 min
La campagne publicitaire de la Ville de Béziers ne fait pas l'unanimité sur les réseaux sociaux.
La campagne publicitaire de la Ville de Béziers ne fait pas l'unanimité sur les réseaux sociaux. © Ville de Béziers

Dans sa ville de Béziers, Robert Ménard a lancé une nouvelle campagne publicitaire polémique sur les bus de l'agglomération. Les portraits de Vladimir Poutine, Kim Jong-un et Ali Khamenei figurent sur une affiche invitant les usagers à trier leurs déchets. Une publicité qui ne fait pas l'unanimité sur les réseaux sociaux.

Kim Jong-un, Vladimir Poutine et l'ayatollah iranien Ali Khamenei réunis sous l'inscription "N'oubliez pas de trier les déchets" : voici la nouvelle campagne publicitaire choc visible sur les bus de l'agglomération de Béziers, et lancée par Robert Ménard, maire de la ville, ce samedi 4 janvier, pour promouvoir le tri sélectif.

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Le dictateur nord-coréen, le président russe et le guide suprême de l'Iran apparaissent côte à côte en-dessous de cette inscription, et sont donc associés au terme de "déchets" sur cette affiche. Il faut rappeler que Robert Ménard prend régulièrement des positions favorables à l'Ukraine, et partage son opposition à ces trois dictateurs.

De précédentes affiches polémiques

"C'est l'esprit Charlie... 10 ans après le drame", justifie Robert Ménard, cité sur France 3. "Dire des choses horribles, brutalement, mais les dire tout de même. C'est aussi une question d'efficacité, car les campagnes de tri sélectif ne marchent pas. Là, cela marque les gens. On fait d'une pierre, deux coups", poursuit-il.

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Un coup de communication qui ne fait pas l'unanimité sur le post Facebook de la mairie. Pourtant, c'est loin d'être une première dans la ville. Comme le rappelle Le Figaro, en 2015, un policier municipal armé apparaissait sur une campagne publicitaire, avec ce slogan : "Désormais, la police municipale a un nouvel ami", en référence à l'armement des agents. Une autre affiche, représentant un homme en train d'étrangler une femme comme métaphore de l'État qui "étrangle nos communes" avait déclenché une polémique nationale.