Après les épreuves de philosophie mercredi, 540.000 élèves de Première ont planché sur l'épreuve de français ce jeudi après-midi. Cette épreuve de quatre heures s'est déroulée dans des conditions (très) particulières, en raison de la canicule qui touche la France. Dans la région toulousaine où le mercure a atteint les 39 degrés, les élèves du lycée Léon-Blum de Villefranche-de-Lauragais n'ont pourtant pas eu le choix : ils ont dû passer leurs examens.
"La première heure, ils n'ont pas aéré"
À la sortie de l'épreuve, tous ont décrit "une atmosphère invivable", après avoir passé le français aux heures les plus chaudes. "On est rentrés dans la salle, il faisait déjà bien chaud. Je suis arrivé, je transpirais déjà. La première heure, ils n'ont pas aéré, ils ont tout laissé fermé. Il y avait tout le monde qui transpirait. Moi j'étais trempé", explique Lilian qui précise qu'après la première heure, le lycée "a aéré et donné des bouteilles d'eau (…). Quand le proviseur a ouvert les fenêtres, c'était un peu mieux. Mais sous cette chaleur, c'était quand même compliqué".
Lola a, elle aussi, passé un moment difficile dans une salle de classe à plus de 35 degrés. Pourtant, ce matin, elle avait choisi de s'habiller léger : "À la base, ce matin, je me suis dit 'mets un pantalon et tout, mais au final, il faisait trop chaud, ce n'est pas grave, on y va comme ça, comme si on était en vacances'. Au bout d'un moment donné, je n'en pouvais plus, je transpirais du front, de partout", détaille la lycéenne, qui ajoute que "même la chaise lui collait aux cuisses".
Le premier lycée à énergie positive
Pourtant, cet établissement est le premier lycée de la région à énergie positive, avec panneaux solaires, façade en bois, des arbres et des plantations pour la fraîcheur. Mais ça n'aura pas suffi, compte tenu de cette météo extrême. "Ils ont eu beaucoup de courage de travailler dans ces conditions", confiait un enseignant qui surveillait les élèves.