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Arthur Pereira , modifié à
Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a tenu une conférence de presse ce mardi pour détailler les instructions données aux établissements pour limiter les conséquences de la vague de chaleur, alors que le baccalauréat débute mercredi avec l'épreuve de philosophie. Il s'agit de principes "de bon sens", a-t-il précisé.

Le gouvernement est "mobilisé" avec les rectorats. Les épreuves du baccalauréat 2022 débutent ce mercredi, alors qu'une vague de chaleur s'abat sur toute la France. Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a tenu une conférence de presse pour indiquer le dispositif mis en place pour rassurer les élèves : les épreuves ne seront pas reportées. "Les rectorats et les chefs d'établissement ont reçu instruction, dans le cadre d'un plan canicule, (de mettre en place) des principes de bon sens", explique Pap Ndiaye, avant d'énumérer les mesures.

"Passer la semaine dans les meilleures conditions"

"Aération des salles de cours, distribution d'eau pour les personnels et les élèves, et, autant que possible, des élèves placés dans des salles ou dans des lieux ombragés", détaille le ministre. Pour Pap Ndiaye, "ces dispositions devraient permettre de passer la semaine dans les meilleures conditions". Toutefois, le ministère "reste très attentif, via les rectorats, à la situation". La Première ministre Élisabeth Borne a également réuni les préfets et les agences régionales de santé pour parler des dispositifs en place pour protéger les personnes les plus vulnérables.

Au lycée Catherine Raymond Janot à Sens, les volets sont encore fermés, les copies d'examen et les feuilles de brouillon sont déjà posées sur les tables des salles de classe. Philippe Goux, le proviseur met tout en place pour accueillir les élèves de terminale dans les meilleures conditions : "On a des collègues qui sont déjà sur le terrain entre 5h et 6h du matin, ce qui permet d'ouvrir, d'aérer les bâtiments avant que les élèves n'arrivent."

En tout, plus de 1.000 bouteilles d'eau sont entreposées dans les couloirs de l'établissement. En cas de malaise, juste à côté, le pôle santé est lui aussi opérationnel. "Nos collègues infirmières sont naturellement présentes et pourraient être amenées à gérer des situations liées à des problématiques autour de la déshydratation", explique Philippe Goux.

Un message a été envoyé à chaque élève pour leur conseiller d'amener de quoi boire et de quoi manger. Le chef d'établissement a même suspendu les travaux dans le bâtiment pour garantir la réussite de chacun.