Le grand oral du baccalauréat est rendu difficile en raison de la crise sanitaire. 1:02
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Virginie Riva, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
Le déroulement du baccalauréat cette année reste flou, notamment autour du grand oral, symbole phare de la réforme. En visite à Toulouse lundi, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a assuré maintenir l'épreuve. Pourtant, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander sa suppression.

C'est la nouvelle épreuve phare de la réforme du baccalauréat portée par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer : le grand oral, rite de passage pour préparer aux études supérieures. Mais tous les syndicats demandent sa suppression, notamment parce qu'elle n'a pas pu être bien préparée en raison du contexte sanitaire.

Un coefficient plus faible ?

L'une des solutions envisagées : un coefficient un peu plus bas; de 5% au lieu de 10%; pour ne pas que la note compte trop dans la note finale. Mais d'autres options sont aussi sur la table, comme l'aménagement de l'épreuve en elle-même.

L'étudiant pourrait ne plus être interrogé dans la deuxième partie sur tout le programme comme prévu initialement. En théorie, l'exercice est censé durer en tout 20 minutes, avec un court exposé portant sur les spécialités, un échange et enfin des questions sur le projet professionnel.

"Des discussions" mais toujours "une épreuve importante"

"Il y a des discussions dans le cadre du comité de suivi du bac", confirme la rue de Grenelle, "mais ça reste une épreuve importante", nous dit-on. Le gouvernement a théoriquement jusqu'au 1er juin pour décider, soit 15 jours avant le début des épreuves. Reste à trancher aussi pour le bac français et l'épreuve de philo.