Au lendemain de Noël, il y a foule au service après-vente des magasins de jouets

© PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Marie Moley et A.D
Pièces manquantes, jouets cassées, articles en double... Parfois le "Père Noël" a quelques loupés, qui se ressentent au service après-vente des enseignes de jouets. 
REPORTAGE

Le rush est presque aussi intense qu'au moment des achats de Noël. Les magasins de jouets sont débordés par le nombre d’articles qui reviennent à la case départ pour des échanges, des pièces manquantes ou des jouets électroniques qui ne fonctionnent pas. Dans une enseigne parisienne de Joué Club, le service après-vente (SAV) était débordé au lendemain de Noël, comme Europe 1 a pu le constater.

La version des faits des parents. Des voitures télécommandées qui ne tournent qu'à gauche, des landaus livrés sans vis ou des jeux de société sans pions... Au SAV, on inspecte, on déboulonne et pour les pièces cassées, on écoute la version des faits des parents, comme cette maman venue rendre une voiture qui ne démarre plus. Elle le jure, son fils n'y est pour rien : "C'est la première fois que ça nous arrive. Même moi, je suis découragée. J'avais vu la démonstration, c'est ce qui m'avait séduit mais ce n'est pas ce qu'on voyait."

Pas dupe. A l'autre comptoir, Stéphane répare quand il le peut, mais n'est pas dupe : "On s'aperçoit qu'en fait, le produit a été cassé. Cela reste du jouet, il faut être compréhensif, ce sont des enfants. Même l'enfant ne va pas forcément dire la vérité à ses parents pour un jouet qu'il a eu il y a deux jours."

Autre cas de figure : les doublons, ces jouets reçus deux fois. Dans ce cas, par exemple, on change la peluche Mickey pour une voiture parlante, quitte à mettre un peu la main au portefeuille. Ici, on peut échanger, jamais rembourser.