Attentats du 13 novembre : les gardes à vue de sept personnes de l'entourage d'un des kamikazes levées

Le 13 novembre 2015, trois commandos composés de neuf djihadistes ont tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris.
Le 13 novembre 2015, trois commandos composés de neuf djihadistes ont tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Sept personnes avaient été placées en garde à vue mardi, dont la mère, une sœur et une demi-sœur de l'un des kamikazes de l’attentat au Bataclan. 

Les gardes à vue de sept personnes de l'entourage d'un des kamikazes de l'attentat au Bataclan, perpétré le 13 novembre 2015, ont été levées vendredi, sans qu'elles fassent l'objet de poursuites, a-t-on appris de source judiciaire.

Trois membres de la famille du kamikaze. La mère, une sœur et une demi-sœur du djihadiste Foued Mohamed-Aggad avaient été interpellées mardi dans l'est de la France, dans le cadre des investigations sur les attentats du 13-Novembre, selon des sources proches du dossier. Quatre autres personnes avaient par ailleurs été extraites de prison et placées en garde à vue le même jour, pour que les enquêteurs les interrogent sur leur connaissance des projets de cet assaillant.

Le 13 novembre 2015, trois commandos composés de neuf djihadistes ont tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris, dans la salle de concerts du Bataclan (90 morts), aux terrasses de plusieurs bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort).

Une quinzaine de suspects visés par la justice. Les investigations ont mis au jour une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Elle a aussi frappé à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, faisant 32 morts.

Dans l'enquête sur le 13-Novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations, attendu d'ici à un an.