Yvan Attal 1:22
  • Copié
/ Crédit photo : LOIC VENANCE / AFP
Depuis l'attaque du Hamas en Israël, plus de 220 personnes de toutes nationalités et confessions sont prises en otage par les terroristes. Parmi eux, 30 enfants, qui ont entre 9 mois et 17 ans, se trouvent pris au piège dans la bande de Gaza. Face à cela, Yvan Attal et la Radio de la Communauté Juive (RCJ) appellent à ne pas les oublier.

Quel sort pour les otages ? Jeudi, la branche militaire du Hamas palestinien a "estimé" que "près de 50" otages israéliens détenus dans la bande de Gaza avaient été tués par des frappes de l'État hébreu depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier. De son côté, le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi à une "trêve humanitaire" dans la guerre entre Israël et le Hamas pour "organiser la protection" des populations civiles se trouvant dans la bande de Gaza. Le chef de l'Etat estime qu'une trêve aiderait à négocier la libération des otages.

Depuis le début du conflit, débuté il y a maintenant trois semaines, ce sont plus de 220 otages de toutes nationalités et confessions qui sont aux mains du mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza. Parmi eux, des bébés et des enfants sont pris au piège. Face à cela, la Radio de la Communauté Juive (RCJ), ainsi qu'Yvan Attal, lancent un appel à ne pas abandonner ces jeunes otages du Hamas.

"Ne les abandonnons pas"

Dans son message, diffusé sur la RCJ, l'acteur français prend le temps de lister les noms et âges des 30 enfants otages pris en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. "Kfir, 9 mois, Aviv, 2 ans, Emilia, 5 ans...", tous sont cités par Yvan Attal dans son message de soutien. "Ne les abandonnons pas", insiste-t-il. Pour lui, cette barbarie est un crime contre l'humanité. "Notre mobilisation se doit d'être universelle pour les libérer. Ramenez-nous nos enfants", conclut le réalisateur dans un appel plein d'émotion.

RCJ et Yvan Attal ne sont pas les seuls à se mobiliser pour ces enfants victimes du terrorisme. Jeudi après-midi, plusieurs opérations, organisées à Paris, Nice et Marseille par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ont mis à l'honneur les 30 jeunes pris en otage. Devant la Tour Eiffel, 30 poussettes ont été disposées. Sur chacune d'elle se trouvait la photo d'un enfant avec son nom, son prénom ainsi que la date de sa prise d'otage.